Qu’on se le dise, les départs de nombreux jeunes joueurs du PSG déplaisent fortement à la légende Luis Fernandez.

Entre 2017 et 2018, la légende du foot français a officié au Paris Saint-Germain auprès des jeunes du centre de formation. Aujourd’hui, Fernandez est consterné par les choix stratégiques des dirigeants en ce qui concerne ces footballeurs. A ses yeux, le club de la capitale française fait n’importe quoi dans ce domaine. L’ex-consultant pense qu’il ne fallait pas se séparer de plusieurs éléments prometteurs (N’Soki, Zagre, Nkunku, Diaby, Weah…).

« Je ne sais pas quel est le but de cette politique. Zagre, on aura l’occasion de reparler de ses qualités dans le futur. Les jeunes, on s’en débarrasse. Ces jeunes n’ont pas fini leur formation. (…) C’est quoi la politique ? Je ne comprends rien, alors qu’on a un vivier extraordinaire en région parisienne », a-t-il analysé selon Le Parisien. Pour Luis Fernandez, ces départs massifs prouvent que la formation n’est « plus une priorité » au Parc des Princes.

Fernandez s’interroge sur l’identité du PSG

A ses yeux, il faudra voir « les conséquences » de cette politique avec, en prime, l’équipe « réserve » qui a été « supprimée » pour des raisons qu’il n’a « pas comprises ». Au final, l’ancien international français considère qu’on « se débarrasse des jeunes, on n’en veut plus » au PSG. Fernandez a souligné le fait qu’il ne faisait pas une telle sortie médiatique pour obtenir tel ou tel poste au Camp des Loges. « Ce n’est pas question de réclamer une place. »

« Je ne peux pas cautionner certaines pratiques. Certains joueurs ont été déstabilisés, on leur a suggéré de venir avec certains agents. Ce sont des méthodes qui ne sont pas belles. Plus globalement, il n’y a pas la volonté de faire revenir les anciens de ce club. (…) C’est quoi l’identité de notre club ? Je suis mécontent. Quand je vois tout ce qui a été fait avec les jeunes, tout le temps passé, ça me révolte. » Pas sûr que ces critiques incitent le président Nasser Al-Khelaïfi et ses collaborateurs à revoir leur copie…

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