Contrairement à la France, l’Espagne n’a pas encore décidé de l’avenir de la Liga. Javier Tebas est circonspect après l’annonce de l’arrêt de la Ligue 1.

La situation est très disparate en Europe concernant la reprise éventuelle des championnats. Comme la France (le premier ministre Edouard Philippe a annoncé mardi l’arrêt définitif de la saison), les Pays-Bas et la Belgique par exemple ont décidé d’arrêter la saison. En Angleterre et en Allemagne à l’inverse, les clubs commencent à se préparer à une reprise. En Espagne, le premier ministre Pedro Sanchez a annoncé que les clubs seront autorisés à reprendre progressivement l’entraînement à partir du 4 mai.

Reprise de l’entraînement en Espagne, mais…

Avec néanmoins des restrictions importantes : cette première phase devra consister en des entraînements individuels, avec six joueurs maximum sur le terrain, les joueurs ne devront pas entrer dans les vestiaires et devront porter des équipements de protection (comme des masques). Difficile d’envisager une reprise de la Liga dans ces conditions. Le ministre espagnol de la Santé, Salvador Illa a du reste refusé d’affirmer que celle-ci pourra redémarrer avant l’été.

Tebas ne comprend pas la France

Ayant eu vent des décisions françaises, le président de la Ligue espagnole Javier Tebas s’est montré étonné. « Je ne comprends pas pourquoi il y aurait plus de danger à jouer au football à huis clos, avec toutes les mesures de précaution, qu’à travailler sur une chaîne de montage ou sur un bateau de pêche », a-t-il jugé. « A mon avis, la décision française est hâtive. S’il y a des secteurs économiques importants qui ne peuvent pas redémarrer, ils pourraient finir par disparaître. Cela pourrait arriver au football professionnel », a-t-il considéré, des propos rapportés par Marca.

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