Le président de Lyon, Jean-Michel Aulas s’est expliqué sur son intervention publique, alors qu’il avait pris le parti initial de se tenir en retrait.
Lyon a mis fin à une série de sept matchs sans victoire en allant s’imposer (0-2) à Leipzig mercredi soir en Ligue des Champions. Une bouffée d’oxygène pour l’entraîneur Sylvinho, sous pression en raison des mauvais résultats de ce début de saison, ce qui a poussé Jean-Michel Aulas à intervenir, tant en interne que face à la presse pour éteindre le début d’incendie. Alors qu’il souhaitait se mettre en retrait, le président de l’OL s’en est expliqué.
Aulas reconnaît être allé trop vite avec Juninho et Sylvinho
« J’ai effectivement choisi de me tenir à distance, sauf que là, la paranoïa de la crise, n’était pas totalement légitime. Je me suis forcé d’intervenir pour amener plus de respect. On a changé beaucoup de choses cet été », a-t-il justifié dans les colonnes du journal Le Progrès. « Je reste dans mon rôle, je laisse la clé du sportif à Juninho, mais il m’a semblé important d’apporter certains correctifs. On a fait des réglages. Mon erreur a été de rendre Juninho et Sylvinho indépendants trop vite, je ne les ai pas guidés suffisamment », a-t-il plaidé.
Domenech agace copieusement Aulas
Pour autant, s’il admet avoir été trop vite, Jean-Michel Aulas n’accepte pas certains commentaires sur Sylvinho, en particulier ceux du président de l’UNECATEF, Raymond Domenech (partisan de voir des entraîneurs français sur les bancs de Ligue 1) qui ne cesse de viser l’entraîneur brésilien dans les medias depuis plusieurs semaines. « Je n’ai pas apprécié que Raymond Domenech fasse le procès de sale gueule de Sylvinho, comme un syndicaliste des entraîneurs français. Au 21e siècle, c’est si dérisoire. Je ne voulais pas qu’on retombe dans ce process médiatique avec certains consultants », a attaqué le président lyonnais.
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