A la veille d’affronter Lyon, le PSG a répondu aux attaques lancées par Jean-Michel Aulas sur son modèle économique.
En cette semaine de choc entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain dimanche soir au Groupama Stadium pour le compte de la 23e journée de Ligue 1, Jean-Michel Aulas s’est autorisé plusieurs sorties sur le club de la capitale, dont il combat le modèle économique qui constitue selon lui une concurrence déloyale vis-à-vis des autres équipes françaises en général et de la sienne en particulier.
Le plan économique du PSG, un non-sens pour Aulas
« Le PSG est dans l’irréel, et nous on va jouer contre un Etat. Au match aller, on a fait illusion. (…) Quand le PSG affronte l’OM, il fait historiquement son derby. Et contre nous, c’est la lutte des classes. L’argent vient de manière un peu artificielle, puisque c’est l’augmentation de capital d’un Etat, ce qui vient concurrencer un modèle économique avec des fonds privés. Face au capital d’un Etat, ça devient de plus en plus difficile de pouvoir lutter. (…) On ne va pas dire que l’on est le pays uniquement des Gilets jaunes, mais un peu de décence devrait être ressentie par les instances et les politiques », a-t-il lâché.
« Maintenant, je serais à la place du PSG, du moment où on ne m’empêche pas de le faire et que l’on ne me sanctionne pas, j’aurais tort de me gêner. Je ferais probablement la même chose. Mais sur un plan économique, c’est un non-sens. Le total des charges du PSG l’année dernière est de 680M€. La moyenne des clubs français doit être inférieure à 60 ou 70M€ », a ajouté le patron de l’OL. Une attaque à laquelle les Parisiens ont répondu ce samedi par le biais de leur directeur de la communication, Jean-Martial Ribes.
Le PSG mène un combat pour l’ensemble du football français
« Le budget dont il parle dans son interview au Progrès est d’environ 40% supérieur à la réalité, et nous aurons grand plaisir à lui envoyer prochainement notre rapport d’activité, qui lui sera remis en même temps qu’une écharpe collector du club », a-t-il réagi via le site Canal Supporters. « M. Aulas est le premier à savoir que notre combat a pour finalité un fair-play financier qui traite équitablement tous les clubs, notamment en neutralisant l’impact fiscal et des charges sociales. C’est un combat que mène notre président, pas seulement pour le Paris Saint-Germain, mais pour l’ensemble du football français », a-t-il ajouté pour tenter de calmer le jeu.