Le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud a donné sa version de l’échec de recrutement de l’attaquant niçois Mario Balotelli.
Pour quelle raison le transfert de Mario Balotelli à Marseille a-t-il échoué ? « Le club (Nice) avait un engagement moral avec le joueur et son entourage pour le laisser partir. Il avait un bon de sortie, à certaines conditions, entre 4 et 5 M€. C’était le prix. L’OM a proposé entre zéro et 2,5 M€, mais jamais plus. Mario était soi-disant sa priorité absolue mais l’OM l’a raté pour 1,5 M€ », a indiqué le président des Aiglons, Jean-Pierre Rivère. De son côté, La Provence croit savoir que l’agent Mino Raiola demandait un contrat courte durée (un an plus un an en option) ce qu’ont refusé les Olympiens.
Pas un problème financier mais plutôt de durée de contrat
Qu’en est-il vraiment ? Le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud a répondu à ces affirmations et livré sa version. « Rater Balotelli pour 1,5 million d’euros, c’est une blague ! Notre dernière proposition portait sur un contrat de trois ans. Autrement dit, 1,5 M€, c’est beaucoup d’argent, mais bien peu à l’échelle de l’engagement financier que nous étions prêts à prendre », a-t-il rectifié auprès de La Provence. « Mon sentiment est que l’entourage du joueur souhaitait plutôt un contrat court », a-t-il poursuivi.
Un équilibre économique, éthique et de vestiaire à préserver
JHE a aussi expliqué pourquoi le club marseillais n’était pas prêt à tous les compromis pour accueillir la star ce qui l’a finalement poussé à renoncer. « L’arrivée de Balotelli à l’OM était une opportunité. Mais aucune opportunité, aussi talentueuse soit-elle, ne mérite que l’on remette en cause les fondements économiques, l’équilibre sportif et la ligne de conduite, y compris éthique, que nous nous sommes fixée. C’est tout simple. Et c’est encore plus important à l’OM en matière de gestion des transferts », a-t-il plaidé.
« Et puis, il y a le vestiaire. Maintenir son équilibre est une priorité absolue dans un club de football. L’institution doit toujours primer, encore plus à l’OM. Aucune pression, de Twitter aux différentes parties prenantes du monde du foot, ne doit nous détourner de notre ligne de conduite. On agit, on gère avec rigueur. Cela peut créer de la frustration, j’en ai bien conscience. Mais nous pensons tous que cette attitude payera sur le long terme », a conclu le président marseillais qui ne devrait pas recruter d’avant-centre cet été.