Hasard ou coïncidence, l’OM va mieux depuis l’arrivée de Mario Balotelli. Robert Pirès évoque son apport dans le groupe marseillais.
Les vents tournent parfois très vite, mais pour le moment, personne à Marseille ne se plaint de l’arrivée de Mario Balotelli en janvier. L’ancien Niçois (qui a signé jusqu’ à la fin de la saison) n’est pas encore au meilleur de sa forme mais a déjà marqué 3 buts en 5 matchs, soit autant que Kostas Mitroglou (désormais à Galatasaray) et un de moins que Valère Germain depuis le début de la saison. Son apport sportif est donc évident.
La présence de Balotelli décharge ses coéquipiers de la pression
Mais ce n’est pas le seul intérêt pour l’OM. La présence de l’Italien permet également de libérer ses coéquipiers de la pression pesante qui règne au quotidien dans la cité phocéenne. Super Mario aime la lumière, aime attirer l’attention et absorbe les critiques sans fléchir. Une aubaine pour les autres joueurs qui passent désormais plus inaperçus. « Il faut être très costaud pour jouer à l’OM, et ça convient parfaitement à Balotelli », a constaté l’ancien Marseillais Robert Pirès (1998 – 2000).
« Il aime ce genre de contexte où il faut prendre ses responsabilités, il est même plus à l’aise quand ça repose sur lui. Cette pression, ça lui va comme un gant car ça glisse sur lui. Les sifflets, les insultes, aucun problème, alors que ses partenaires semblent moins solides dans ce genre d’environnement », a-t-il jugé. « On voit d’ailleurs déjà qu’ils sont soulagés de cette pression et qu’ils la laissent volontiers à Mario. Cette saison, l’équipe a manqué de fortes personnalités, en ce sens, l’arrivée de Mario va être un sacré plus », a conclu Robert Pirès.