Pour l’ancien arbitre Tony Chapron, Neymar a été la mèche qui a mis le feu aux poudres du match entre le PSG et l’OM dimanche soir.
Le classique entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille (0-1) a été très tendu durant toute la partie dimanche soir au Parc des Princes, avec en point d’orgue un attroupement général et quelques coups échangés qui ont abouti aux exclusions de Neymar, Leandro Paredes, Layvin Kurzawa, Jordan Amavi et Dario Benedetto. Le tout couronné des accusations de racisme portées par Neymar contre Alvaro Gonzalez. Si Dimitri Payet avait allumé la mèche avant la rencontre, l’ancien arbitre Tony Chapron considère que Neymar a été le détonateur du pourrissement du match.
Neymar, « la poudre qui s’est enflammée tout au long du match »
« Je vais vous surprendre, mais on en est arrivé là parce que dans les dix premières minutes, il s’est passé beaucoup de choses, qui nous ont peut-être échappé, dans un premier temps. Et elles montrent un joueur en particulier, Neymar. Quelque part, il a été la poudre qui s’est enflammée tout au long du match », a-t-il estimé. « Je m’appuie sur trois éléments : la première faute significative du match a lieu à la 3e minute. C’est Neymar qui l’a fait sur Sakai. Il fait une obstruction, il va le chercher à l’épaule, il le pousse assez violemment », a-t-il observé.
« Derrière, Sakai, 3 minutes plus tard, va faire un tacle appuyé, mais il ne touche pas Neymar. Il va recevoir un carton jaune qu’il conteste, parce qu’il se sent un peu lésé. Neymar a provoqué, en quelque sorte, ce carton. Et à la 9e minute, Neymar va bousculer violemment Payet, et ça se terminera par un carton jaune pour chacun des deux joueurs », a poursuivi Chapron au micro de Canal+.
Pour Chapron, le Brésilien a un sentiment d’impunité
« Ça ne le calme pas, car je pense qu’il a un sentiment d’impunité. Je ne vois pas un arbitre français, aujourd’hui, mais peut-être même au-delà, mettre un carton rouge à Neymar dans une première mi-temps d’un grand match », a extrapolé l’ancien arbitre. Au-delà du Brésilien, tous les Parisiens étaient dans un état certain de nervosité et de provocation. A l’image d’Angel Di Maria qui a craché sur Alvaro Gonzalez en première mi-temps. L’incident qui a ensuite déclenché les hostilités entre le défenseur marseillais et l’attaquant auriverde du PSG…
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