Si Cristiano Ronaldo a choisi de filer à la Juventus Turin, durant le mercato estival 2018, ce n’est pas uniquement pour l’aspect sportif.
A en croire son avocat, José Antonio Choclán, « CR7 » a dû également constater – à l’époque – que le régime fiscal italien était bien plus favorable pour lui que celui pratiqué en Espagne. Depuis deux ans, l’Italie applique la fameuse « flat tax ». Du coup, les résidents étrangers bénéficient d’un taux d’imposition, basé sur les revenus, relativement faible.
Certaines sources précisent que Cristiano Ronaldo économiserait ainsi environ… 30 millions d’euros par an par rapport à l’époque où il évoluait encore au Real Madrid. Interrogé par As, Choclán a expliqué, dans le cadre d’un sommet du football, que « le régime fiscal italien est très attractif » notamment pour les footballeurs professionnels.
Ronaldo en a eu marre
Il a ajouté que lui et son client sont « indignés » d’avoir dû passer par la case tribunal en Espagne pour une affaire de « fraude fiscale ». Pour lui, c’était clairement « criminaliser » la superstar « à tort » alors qu’il s’agissait d’un « malentendu ». Si « CR7 » évolue aujourd’hui de l’autre côté des Alpes, ce n’est donc pas uniquement pour l’aspect sportif.
« Il connaît les raisons (de son départ, ndlr). Je ne les connais pas. La politique en Espagne peut les décourager (les joueurs pros), d’y aller. Dans le calcul effectué par un joueur lors de la prise de décision, l’élément de taxation est pris en compte. Je vous conseillerais de faire ce calcul », a-t-il lâché. Au final, Ronaldo est heureux d’être la figure de proue de la Juve… et d’économiser beaucoup d’argent grâce au régime fiscal transalpin.
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