Le capitaine lyonnais Nabil Fekir a provoqué l’interruption momentanée du derby (0-5) dimanche soir après avoir brandi son maillot devant le kop stéphanois.
2h30 se sont écoulées entre le coup d’envoi et le coup de sifflet final du toujours bouillonnant derby entre l’AS Saint-Etienne et l’Olympique Lyonnais (0-5) dimanche soir, en clôture de la 12e journée de Ligue 1. La faute à deux interruptions de match. La première, après quelques secondes jeu, à la suite de fumigènes lancés par les Verts qui ont rendu la visibilité opaque sur le terrain et détraqué la goal line technology placée sur les lignes de but.
Fekir ne regrette pas son geste
La seconde, à la 85e minute, après le 5e but des Rhodaniens, le deuxième pour Nabil Fekir qui a alors eu l’idée de retirer son maillot pour aller le brandir sous le nez des supporters des Verts. Résultat : envahissement du terrain, déploiement des forces de l’ordre, retour aux vestiaires pour tous les acteurs et conciliabule interminable entre les officiels pour décider si oui ou non, la partie devait aller à son terme.
Alors que son geste occulte déjà cette victoire historique des Lyonnais en terres stéphanoises (la plus large de l’histoire du derby dans le Chaudron), le capitaine de l’OL ne regrette pas son geste même s’il reconnaît qu’il aurait peut-être mieux fait de s’en passer.
« C’est un geste qui ne leur a pas plu. J’ai célébré comme ça, il n’y a pas d’arrière-pensée. Il n’y a aucune méchanceté. Mais ce n’était peut-être pas un geste à faire. J’étais un peu énervé. Ca a mis du piment. Mais, il n’y avait pas besoin de ça. Si je m’excuse ? Je ne regrette pas le geste », a-t-il plaidé au micro de Canal +.
Fekir comme Messi…
« Messi ? Non, il n’y a pas de comparaison. Messi reste Messi », a-t-il ajouté. Sa célébration que beaucoup jugent déjà comme scandaleuse et inappropriée, rappelle en effet celle de Lionel Messi en fin de saison dernière, après son but victorieux face au Real à Madrid. La différence ? Messi est Messi… Et surtout, les supporters merengue n’avaient pas franchi la barrière pour tenter de s’en prendre à lui…