Rudi Garcia a perdu deux de ses meilleures armes sur blessure dimanche. L’entraîneur lyonnais a trouvé un coupable.
« La blessure de Memphis est une catastrophe car c’est le joueur le plus décisif. Là, il n’y a pas de solution, il faudra l’oublier pour la saison. C’est la pire nouvelle de la soirée. C’est notre meilleur joueur, devenu le leader d’équipe sur le terrain. Je suis triste pour lui », a regretté Juninho dimanche soir après la défaite concédée face à Rennes (0-1), match durant lequel l’Olympique Lyonnais a perdu deux joueurs offensifs très précieux, le capitaine Memphis Depay et la recrue estivale Jeff Reine-Adelaïde, victimes d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou.
Garcia déplore des cadences inhumaines
Deux graves blessures qui s’ajoutent à de multiples autres survenues depuis le début de la saison et qui risquent de faire très mal au club rhodanien qui n’avait pas besoin de ça (8e en Ligue 1 après 18 journées). Doit-on pointer du doigt la préparation physique pratiquée sur les joueurs ? Rudi Garcia a une autre explication à cette hécatombe : l’enchaînement très soutenu des matchs qui use les organismes. « La trêve hivernale sera la bienvenue. On est à sept matchs en vingt-deux jours et on va en disputer neuf en vingt-six. C’est une cadence inhumaine pour des joueurs de foot », a-t-il jugé.
« À Nyon, à l’UEFA, lors du rassemblement des entraîneurs des grands clubs européens, Jürgen Klopp (coach de Liverpool) s’est exprimé à ce sujet. Il a dit aux instances qu’il va falloir arrêter de mettre des cadences infernales aux joueurs. Sinon, les meilleurs joueurs vont se retrouver à l’infirmerie pendant de longues périodes. On partageait son avis et je pense qu’il avait raison », a plaidé l’entraîneur lyonnais. Avant la trêve, son équipe affrontera Toulouse ce mercredi en Coupe de la Ligue puis Reins samedi en championnat.
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