S’il revit à Nice, Mario Balotelli n’aurait pas pu jouer partout en France, comme à Saint-Etienne. Roland Romeyer en explique la raison.
L’OGC Nice est-il un modèle à suivre pour les autres clubs français dont les finances ne sont pas extensibles à souhait ? Hatem Ben Arfa, Mario Balotelli… Les Aiglons ont su prendre le risque de relancer des joueurs volcaniques, avec un succès certain. Mais cette politique est-elle applicable partout ?
Balotelli vs Saint-Etienne, un problème de valeurs
Saint-Etienne par exemple, dont les principes moraux passent avant la valeur sportive, pourrait-elle accueillir un joueur au profil de celui de l’Italien ? « Si on pourrait s’offrir Mario Balotelli ? Bien sûr. Mais est-ce qu’on l’aurait fait ? Je ne pense pas. Compte tenu des valeurs du club, de notre travail avec Christophe (Galtier, l’entraîneur) et toute son équipe, il ne rentre pas dans notre profil de joueur », a répondu le président du directoire de l’ASSE Roland Romeyer au micro de Canal+.
Pas le profil car… Il marque trop de buts ? Evidemment, le dirigeant stéphanois parle plutôt de sa mentalité, pas en adéquation avec les valeurs de l’ASSE. Il serait toutefois bon de demander aux supporters s’ils ne préfèreraient pas de temps en temps avoir un attaquant irréprochable dans le comportement mais qui ne marque que 6 buts en 22 matchs de Ligue 1 (le résultat de Romain Hamouma, meilleur buteur des Verts cette saison), ou un attaquant plus fantasque mais capable de planter 13 pions en 19 matchs.