Hatem Ben Arfa aurait pu quitter le PSG cet été si Antero Henrique lui avait trouvé un grand club, comme il le lui avait dit.
Il aura suffi d’une boutade adressée à l’émir Al-Thani lors de son passage à l’entraînement la saison passée, pour sceller le sort d’Hatem Ben Arfa au PSG. Avant cela, l’ancien Niçois était boudé par Unai Emery. Après, il n’est plus jamais apparu sur une feuille de match, son président Nasser Al-Khelaifi n’ayant pas du tout apprécié la blague, selon l’entourage du joueur.
Ben Arfa : « ils ne m’aiment pas »
« J’arrive plus facilement à vous parler qu’à joindre Nasser », avait osé le milieu de terrain offensif. « Nasser lui a fait un regard très noir. Là, Hatem s’est dit : Ouuh, ça ne lui a vraiment pas plu », a raconté un proche à L’Equipe. Peu de temps avant, l’ex-international français avait disputé son dernier match (et marqué un doublé) sous le maillot parisien, face à Avranches (0-4) en quart de finale de la Coupe de France.
Durant la rencontre, un de ses adversaires du jour Sylvestre Guyonnet avait tenté de l’encourager à être persévérant. « Pendant un corner, je lui ai dit : ne lâche rien, ça va venir », a-t-il raconté. « Ah gros, c’est compliqué, ils ne m’aiment pas », lui avait répondu Hatem Ben Arfa. Ils ne l’aiment pas plus aujourd’hui et prennent apparemment un malin plaisir à le mener en bateau.
Henrique n’a pas tenu sa promesse
Son avocat Jean-Jacques Bertrand a révélé le discours qui lui a été tenu par le directeur sportif Antero Henrique. « Ils espéraient qu’Hatem allait craquer sous la pression de tous ceux qui lui disent qu’un joueur qui ne joue pas est un joueur mort, et qu’il partirait en Turquie pour rien, alors qu’il y a un contrat en cours. Quand on lui a rétorqué qu’Hatem n’irait jamais en Turquie, Henrique nous a dit : « J’ai bien noté votre position… je vais lui trouver un grand club. » Je l’ai revu un mois et demi après, il ne s’était rien passé », a-t-il confié à L’Equipe.