En recrutant José Mourinho durant l’été 2004, le propriétaire russe de Chelsea, Roman Abramovitch, ne s’attendait certainement pas ce que le manager portugais devienne une telle légende à l’échelle planétaire. Sa phrase « I think i am a Special One » a marqué l’histoire du club londonien.
Un palmarès long comme le bras et pourtant… Entre 2002 et 2004, José Mourinho avait réussi à étoffer son palmarès à la tête de l’équipe de Porto. Le coach portugais avait remporté, avec ses joueurs, deux fois la Liga Sagres, une fois la Coupe du Portugal, une fois la Supercoupe du Portugal, une fois la Coupe UEFA et surtout une fois la Ligue des champions. A compter des 8es de finale de l’édition 2003/2004 de la C1, les Dragons avaient éliminé Manchester United, Lyon, le Deportivo La Corogne avant de vaincre Monaco en finale à Arena AufSchalke (Allemagne).
Le 2 juillet 2004, José Mourinho avait pris part à une conférence de presse pour acter sa présentation officielle aux médias britanniques en tant que nouveau manager de l’équipe de Chelsea. Rapidement, les journalistes présents sur place avaient compris qu’ils étaient en face d’un entraîneur décidé, sûr de lui et, de l’avis de la plupart d’entre eux, arrogant. Interrogé à propos de sa capacité à guider avec succès les Blues, José Mourinho avait rappelé, à juste titre, qu’il était « un champion d’Europe » en titre et qu’il était donc « un top manager ».
Mourinho était bien spécial
Ensuite, il était allé encore plus loin en lâchant la fameuse phrase : « I think i am a Special One ». Avec le recul, on peut toujours se dire que José Mourinho était culotté en disant cela étant donné qu’il était un petit nouveau au sein du foot anglais. Mais mine de rien, il avait quand même réussi à conquérir, lors de son premier passage à Chelsea entre juin 2004 et septembre 2007, deux titres de champion d’Angleterre, deux League Cup, une FA Cup et un Community Shield. Pas si mal pour un type qui ne devait pas faire long feu sur le banc de l’écurie aux yeux de bon nombre d’observateurs britanniques !
