Contrairement à d’autres qui semblent nier les évidences, l’entraîneur de l’OM André Villas-Boas a fait un constat lucide après la défaite (0-2) face à Saint-Etienne.
Telle est la vie du foot. Des joies éphémères très vite effacées par des désillusions amères. En quatre jours, l’Olympique de Marseille est passé du bonheur intense de s’imposer au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain, à la déception de s’incliner au Vélodrome contre Saint-Etienne (0-2). Une défaite qui prive les coéquipiers de Dimitri Payet de prendre les commandes de la Ligue 1 après trois matchs. L’entraîneur André Villas-Boas reconnaît sa responsabilité dans cet échec, contrairement à son confrère parisien Thomas Tuchel quatre jours plus tôt.
Villas-Boas prend la défaite sur lui
« Le plan n’a pas fonctionné aujourd’hui, on n’a pas eu de profondeur. Saint-Etienne nous a pressés. On aurait pu être menés 2-0 au bout de 15 minutes », a-t-il reconnu au micro de Téléfoot. « C’était un match un peu passif. C’est terrible de regarder le Vélodrome vide. On n’a pas été très intense, Saint-Etienne si. En deuxième mi-temps, on a été mieux, avec de bonnes occasions. On a amélioré la profondeur, on a commencé à trouver un peu d’espace mais on a raté des occasions », a-t-il regretté.
Le Portugais a également constaté que ses choix de titulariser Maxime Lopez comme faux numéro 9 et Leonardo Balerdi comme latéral droit n’étaient pas les bons. « Ça n’a pas bien fonctionné, c’est vrai », a-t-il reconnu avant de s’expliquer. « Leo, on l’a essayé comme latéral à l’entraînement déjà parce que Bouna (Sarr) n’était pas à 100 % pour débuter le match. C’était une façon de laisser Sakai dans sa position naturelle, aussi. Mais ce n’est pas pour cela qu’on a pris un but. Avec Max, c’était la même chose qu’à Paris, mais Saint-Étienne a fait la même chose que Paris en nous mettant une pression très haute », a-t-il constaté.
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