Le Bayern Munich ne fait pas partie des clubs fondateurs de la Super Ligue. Son président Karl-Heinz Rummenigge explique pourquoi.
« C’est pour sauver le football, basé sur la solidarité. Quelqu’un a dit que les riches seront plus riches et les pauvres plus pauvres. Ce n’est pas le cas. Nous allons sauver le football, nous ne voulons pas laisser le football disparaître. On a perdu 5 milliards d’euros. Lorsque vous n’avez pas de revenus autres que ceux issus des droits TV, il faut organiser des matchs plus attrayants. Avec la pandémie, nous sommes tous ruinés », a plaidé Florentino Pérez pour justifier le projet de Super Ligue auquel il a activement participé.
Pour Rummenigge, la Super Ligue ne résoudra aucun problème
Un argument que dénonce le Bayern Munich. Pour rappel, le club bavarois ne fait pas partie (comme le PSG mais pour d’autres raisons) des 12 clubs fondateurs de cette nouvelle compétition quasi fermée. Le président du Conseil d’administration Karl-Heinz Rummenigge explique son choix de ne pas se mêler à ce projet révolutionnaire pour le football. « Le Bayern n’est pas impliqué dans le projet de création d’une Super Ligue. Nous sommes persuadés que la structure actuelle du football assure une fondation fiable », a-t-il estimé.
« Je ne pense pas que la Super Ligue va résoudre les problèmes financiers des clubs européens survenus à cause de l’épidémie du coronavirus. Au lieu de cela, tous les clubs en Europe devraient travailler de manière solidaire pour s’assurer que les prix du système, surtout les salaires des joueurs et les commissions d’agents, soient fixés en fonction des revenus, pour rendre le football européen plus rationnel », a-t-il prôné dans un communiqué, validant par ailleurs la réforme de la Ligue des Champions décidée par l’UEFA.
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