La Cour de Madrid a permis au Real, au Barça et à la Juventus Turin de gagner une bataille juridique contre l’UEFA.
A l’initiative du projet de Super League (qui vise à créer une Ligue européenne quasi fermée incluant tous les plus grands clubs européens ou presque), Florentino Perez a perdu les faveurs de l’UEFA qui s’est sentie trahie par ce projet défiant son autorité. Après plusieurs semaines à subir la pression de l’instance européenne et être pointé du doigt par les supporters de tout le continent, le président du Real Madrid vient de remporter une bataille (ainsi que le FC Barcelone et la Juventus Turin qui continuent de le soutenir dans son ambition) en obtenant de la part de la Cour de Madrid l’abandon des plaintes à leur encontre.
Le communiqué commun du Real, du Barça et de la Juve après la décision de la Cour de Madrid :
« Le FC Barcelone, la Juventus et le Real Madrid CF se félicitent de la décision du tribunal d’aujourd’hui mettant en œuvre, avec effet immédiat, l’obligation de l’UEFA de défaire les mesures prises contre tous les clubs fondateurs de la Super League européenne, y compris la clôture de la procédure disciplinaire contre les trois clubs mentionnés, et la suppression des sanctions et restrictions imposées aux neuf clubs fondateurs restants pour qu’ils évitent les mesures disciplinaires de l’UEFA.
La Cour soutient que la demande faite par les promoteurs de la Super League européenne, rejette l’appel de l’UEFA et confirme son avertissement auprès de l’UEFA que le non-respect de sa décision entraînera des amendes et une responsabilité pénale potentielle. L’affaire sera examinée par la Cour de justice européenne au Luxembourg, qui examinera la position monopolistique de l’UEFA sur le football européen.
Nous avons le devoir de répondre aux problèmes très graves auxquels le football est confronté : l’UEFA s’est imposée comme le seul régulateur, l’opérateur exclusif et le propriétaire unique des droits des compétitions européennes de football. Cette position monopolistique, en conflit d’intérêts, nuit au football et à son équilibre compétitif. Comme le montrent de nombreuses preuves, les contrôles financiers sont inadéquats et ont été mal appliqués. Les clubs participant à des compétitions européennes ont le droit de gérer leurs propres compétitions.
Nous sommes ravis qu’à l’avenir, nous ne soyons plus soumis aux menaces de l’UEFA. Notre objectif est de continuer à développer le projet de Super League de manière constructive et coopérative, en comptant toujours sur toutes les parties prenantes du football : supporters, joueurs, entraîneurs, clubs, ligues et associations nationales et internationales. Nous sommes conscients que certains éléments de notre proposition doivent être revus et, bien entendu, peuvent être améliorés par le dialogue et le consensus. Nous restons confiants dans la réussite d’un projet qui sera toujours conforme aux lois de l’Union Européenne. »
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