Le Barça aurait une nouvelle idée pour s’offrir l’attaquant brésilien Neymar : offrir trois joueurs au PSG pour ne rien avoir à payer en liquide.
On pensait en savoir plus vendredi sur les intentions de Neymar concernant son avenir. Allait-il confirmer son désir de départ du Paris Saint-Germain et sa volonté de retourner au Barça d’où il est parti il y a deux ans, comme l’affirme la presse depuis près d’un mois déjà ? Finalement, l’interview accordée à la chaîne brésilienne Band, dont la diffusion était prévue hier, a été reportée à lundi. Il faudra donc patienter encore un peu pour en savoir plus. Ou pas… Car selon UOL Esporte, il ne faut pas s’attendre à de grandes révélations.
L’attaquant parisien aurait en effet pris soin avant d’accepter l’entretien, de refuser d’aborder les questions des accusations de viol qui pèsent sur lui, de la Copa America, ni de son avenir. Si tel est vraiment le cas, l’interview risque de sonner très creux. Bref. Pour en revenir au sujet qui agite depuis un mois, à savoir dans quel club il jouera à la rentrée, les medias catalans ne sont jamais à court d’idées pour imaginer des scenarii de transfert.
Le Barça veut se payer Neymar avec trois joueurs
Mais ce samedi, pour une fois, l’information vient d’Allemagne. Ne demandez pas pourquoi… Ni comment Bild a eu des informations sur Neymar. Toujours est-il que le sérieux journal d’outre-Rhin avance un nouveau montage du Barça pour parvenir à récupérer le Brésilien. Il serait disposé à échanger trois joueurs parmi Philippe Coutinho, Ousmane Dembélé, Samuel Umtiti et Nelson Semedo, contre Neymar. Autrement dit, pas d’argent dans la transaction, uniquement un échange de joueurs.
Après avoir déjà dépensé 233 millions d’euros sur Antoine Griezmann, Frenkie de Jong, Neto et Emerson (contre 106 millions d’euros de ventes), le Barça espérerait par ce biais n’avoir aucune indemnité de transfert à verser. Difficile de croire que les dirigeants parisiens accepteront un tel deal, sachant qu’un transfert de Neymar doit leur permettre de soulager leurs finances et ainsi se mettre durablement à l’abri des menaces du fair-play financier. Difficile également de croire que tout ce beau monde puisse se mettre d’accord.