Le PSG qui a besoin de liquidités pour recruter, peut-il accepter de prêter Neymar pendant un an au Barça ? Oui, mais à une condition.
Aux dernières nouvelles, le FC Barcelone pourrait proposer au Paris Saint-Germain un prêt payant avec option d’achat automatique dans un an pour Neymar. Le club de la capitale peut-il accepter une telle offre, dans la mesure où il a besoin d’argent tout de suite pour se renforcer, à la fois sur un nouveau joueur offensif, mais aussi pour un gardien de but et un latéral ? Samir Khiat considère que oui et en explique la raison.
Pourquoi un prêt de Neymar pourrait finalement convenir au PSG
Invité sur le plateau de la chaîne L’Equipe, l’agent de Nicolas Pépé rappelle qu’en cas d’option d’achat automatique, cette opération sera considérée comme un transfert et non un prêt aux yeux du fair-play financier. Un jeu d’écriture qui permettra au PSG d’inscrire le montant de ce transfert sur les résultats comptables de l’exercice en cours, lui conférant ainsi les moyens de recruter dès cet été (ou l’hiver prochain) sans se faire taper sur les doigts par l’UEFA, même s’il ne reçoit l’argent du Brésilien que dans un an.
« A partir du moment où il y a une option d’achat obligatoire, indirectement ça reste un achat et non un prêt. Un prêt avec option d’achat obligatoire peut être inclus dans les comptes dès cette année, ce qui pourrait permettre au PSG de recruter dès cet année en fonction de ce montant », a-t-il expliqué. « En règle générale, sur 80 à 90% des transferts, c’est toujours un paiement échelonné. Comme c’est un prêt payant, une partie sera versée à l’instant T », a-t-il poursuivi.
« A partir du moment où on inclut l’option d’achat obligatoire, cela peut être intégré aux comptes, donc le PSG aura la possibilité par rapport au fair-play financier, par exemple de recruter un Paulo Dybala pour un montant de 80 millions, même si la Juventus ne les recevra que dans un an », a conclu Samir Khiat. Un cas de figure qui rappelle celui de Kylian Mbappé, prêté à l’été 2017 avec option d’achat obligatoire au PSG qui espérait par ce biais pouvoir différer la charge de son transfert sur l’exercice suivant, ce qu’avait refusé l’UEFA, estimant que le montant devait être inscrit tout de suite sur ses comptes.