Quelle est la cause principale des éliminations du PSG, de Lyon et de Rennes en Coupe d’Europe : l’arbitrage ou leur maigre niveau de jeu ?
Paris Saint-Germain, Olympique Lyonnais et Stade Rennais. Trois clubs français étaient engagés en 8e de finale de Coupe d’Europe cette saison. Bilan, trois éliminations et à chaque fois le même constat : un arbitrage douteux doublé d’une faillite individuelle et collective des équipes françaises lors de leur match retour. Il y eut d’abord le PSG ridicule face à Manchester United au Parc des Princes mais qui aurait pu s’en sortir sans un penalty discutable tombé du camion de la VAR à la dernière minute.
Les trois clubs français petits bras lors du match retour
Il y eut ensuite l’OL qui, après avoir résisté au Barça à domicile, est passé au travers de son match au Camp Nou et n’a pas été aidé par un penalty précoce inexistant qui a permis aux Blaugrana de prendre l’ascendant au score. Il y eut enfin jeudi soir les Rouges et Noir, héroïques à l’aller à onze contre dix, pétrifiés pendant une mi-temps à l’Emirates Stadium au retour, et plombés qui plus est par un deuxième but encaissé entaché d’un hors jeu. Cela fait beaucoup d’erreurs en quelques jours…
Grenier pressentait que l’arbitrage n’aiderait pas
« Ce n’est pas une excuse évidemment, car Arsenal était au-dessus de nous ce soir (jeudi). Mais ce qui est dommage, c’est que l’arbitre a contribué à faciliter le jeu d’Arsenal, il n’a pas beaucoup sifflé en notre faveur. On se doutait avant le match que rien n’allait être en notre faveur, avec le match inversé, le fait qu’Alex Lacazette soit qualifié alors qu’il était censé être suspendu, et ce soir, il y a encore eu des choses difficiles à comprendre », a accusé le milieu rennais Clément Grenier.
Effectivement, l’arbitrage n’a pas aidé les clubs français, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais ces derniers auraient tort de se retrancher uniquement derrière cela pour justifier que la Ligue 1 ne verra pas les quarts de finale cette saison, une première depuis 2011. Car l’arbitrage n’explique pas pourquoi parisiens, lyonnais et rennais sont tous les trois passés complètement à côté de leur sujet lors de leur match retour.