Le PSG a évité le pire mercredi soir face à Naples (2-2) en Ligue des Champions. Marco Verratti et Marquinhos tirent la sonnette d’alarme.
Si le résultat le place en situation inconfortable avant le début de la phase retour, le PSG est passé tout près de la catastrophe mercredi soir face à Naples (2-2) en Ligue des Champions, en égalisant dans le temps additionnel au terme d’un mauvais match de sa part. Après la rencontre, les joueurs n’ont pas cherché d’excuses. Non, ce n’est pas le niveau de la Ligue 1 qui handicape les Parisiens sur la scène européenne. C’est leur propre niveau, d’engagement notamment. Mais aussi leur incapacité à jouer collectif, offensivement comme défensivement.
Verratti rappelle les fondamentaux
« Il faut améliorer des choses et jouer plus en équipe. Il faut être plus organisé parce que ça devient difficile contre les grandes équipes. En Ligue des Champions, il faut penser qu’il y a de grands joueurs en face et qu’on ne peut pas être dominateur tout le match », a réagi Marco Verratti. « Il faut bien défendre quand les adversaires ont le ballon parce que quand vous jouez contre de grandes équipes, c’est difficile d’avoir la possession de balle. Il faut jouer sur des petits détails et être concentrés jusqu’à la dernière minute », a-t-il rappelé.
« Notre problème, c’est nous » pour Marquinhos
« Notre première période, on l’a jetée à la poubelle parce qu’on n’a pas joué. La deuxième mi-temps, c’était différent et on doit s’appuyer sur ça », a jugé le milieu de terrain italien. Capitaine d’un soir, Marquinhos reconnaît également les lacunes de son équipe. « On a montré deux visages totalement différents en première et deuxième mi-temps. Il y a une première avec un niveau très très bas. On n’arrivait pas à les presser, on n’arrivait pas à aller les chercher haut, à créer les occasions », a-t-il constaté.
« Ce n’était pas possible de faire une mi-temps comme ça. Il faut être costaud. Les choses ne viendront pas facilement. Il faut que tu donnes le maximum. Il y avait un niveau au-dessus. Il ne faut pas dire que la Ligue 1, c’est notre problème. Notre problème, c’est nous-mêmes », a lancé le défenseur brésilien après la rencontre. Dans deux semaines, le PSG (3e de son groupe) devra absolument ramener un résultat de Naples.