Le schéma tactique choisi par l’entraîneur du PSG Thomas Tuchel face à Dortmund (2-1) mardi soir en 8e de finale aller de la Ligue des Champions est pointé du doigt.
Depuis deux mois, le PSG évoluait très régulièrement en 4-4-2. Avec un certain succès, certes face à des adversaires bien plus faibles que lui. Mais alors que les automatismes trouvés pouvaient l’inciter à renouveler ce dispositif face à Dortmund, Thomas Tuchel a choisi d’organiser son équipe en un 3-4-3 frileux et sans repère, qui a été fatal face au Borussia (2-1) mardi soir en 8e de finale aller de la Ligue des Champions. L’entraîneur allemand s’est-il planté sur toute la ligne ?
« Les 4 fantastiques ? Ce n’était pas le moment pour essayer. Honnêtement, on manque de rythme et de capacité. Neymar manque de rythme, Marquinhos, Thiago Silva et Kimpembe aussi. Ce sont des raisons tactiques. Puis jouer en 4-4-2, il faut être au top car il faut faire attention à de nombreuses choses. C’est aussi très intensif et donc ce n’était pas le moment pour faire all-in », avait-il plaidé avant la rencontre. Après la défaite, il a choisi d’assumer ce que beaucoup considèrent déjà comme une grossière erreur.
Tuchel n’a aucun regret !
« Je n’ai pas de regrets. C’est facile d’être entraîneur quand tu n’es pas un entraîneur. Je dois prendre des décisions. Je prends mes responsabilités. Tu ne sais pas ce qui se serait passé avec un autre système. Je n’ai pas de regrets », a-t-il réagi au micro de RMC Sport, évoquant par ailleurs la fatigue de certains liée à l’accumulation des matchs, le manque de rythme d’autres (comme Neymar absent depuis deux semaines). Toujours les mêmes complaintes…
« On a déjà joué dans ce système à Dijon (1-6, le 12 février) par exemple », a-t-il embrayé en conférence de presse, oubliant que pour ce match, la composition de l’équipe était très différente. Sans parler de l’adversité. « Cette structure nous donne de la distance courte pour défendre, et c’est la même chose à la construction pour contrôler puis attaquer. Il s’agit d’une structure très agressive pour attaquer très haut », a-t-il ajouté. Autant d’ingrédients qui n’ont finalement pas été observés sur le terrain.
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