Le directeur du « Développement du football mondial à la FIFA », Arsène Wenger, veut que la Coupe du monde ait lieu tous les deux ans.
Dans les colonnes du quotidien L’Equipe, l’ancien manager d’Arsenal a expliqué que ce projet « s’articule autour de deux axes ». Le premier est qu’il y ait « une grande compétition internationale chaque été » en Europe. Autrement dit, un Euro ou bien une Coupe du monde. Au sujet « des phases de qualification », Wenger estime qu’elles devront être « regroupées ». Cela permettrait « aux clubs de bénéficier de leurs joueurs sur une plus longue plage de temps », quasiment « toute l’année ».
En clair, ces matches qualificatifs auraient lieu dans le cadre de seulement « deux fenêtres internationales, en octobre et en mars ». Arsène Wenger est convaincu qu’avec cette formule, il y aurait « une plus grande visibilité du calendrier » et « une plus grande simplicité pour les clubs ». Pour leur part, « les sélections » auraient « moins de problèmes à résoudre ». L’Alsacien a précisé que le footballeurs ne disputeraient pas plus de rencontres avec cette formule.
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Wenger s’attend à une levée de boucliers
Face aux détracteurs, Wenger a assuré comprendre « tout à fait » que ce doit dur pour certains d’envisager une Coupe du monde tous les deux ans au lieu de quatre. « Moi aussi j’ai été élevé dans ce rythme, mais il faut reconnaître que la société demande de plus en plus de matches à forts enjeux et à forte émotion, et de plus en plus souvent. Même l’Euro, qui a eu lieu il y a deux mois, nous paraît loin », a-t-il nuancé.
Arsène Wenger est persuadé que « le public du foot ne veut plus que les qualifications durent un an et demi ». L’idée serait de « les concentrer sur quatre à cinq semaines ». A la question de savoir à quelle date cette réforme majeure pourrait entrer en piste, l’homme d’affaires a répondu que ce serait « en 2028 » étant donné que le fonctionnement de la Coupe du monde 2026 a déjà été acté. « Cela signifie qu’il y aura sept ans de passés, durant lesquels les mentalités auront continué d’évoluer dans ce sens. Il faut anticiper l’avenir », a-t-il préconisé.
Images de IconSport