Qu’on se le dise, Hatem Ben Arfa (libre de tout contrat) est une sacrée épine pour le PSG cette année encore.
A en croire L’Equipe, Ben Arfa a livré sa version des faits devant le conseil des prud’hommes de Paris. Le milieu offensif a déclaré que « tous les joueurs étaient surpris » qu’il ne joue pas au PSG « y compris Neymar ». Le gaucher a ajouté qu’il était « très performant à l’entraînement ». Hatem Ben Arfa a le sentiment qu’une discussion, qui remonte au mois d’avril 2017, avait réduit à néant ses chances de rebondir au Paris Saint-Germain.
Déçu de son temps de jeu au Parc des Princes, le Français n’avait pas hésité à en parler à… « l’émir du Qatar ». Alors que ce dernier était en visite au Camp des Loges, Ben Arfa avait lâché : « Je suis heureux de pouvoir vous parler parce que je n’arrive pas à parler au président ». Le natif de Clamart et son avocat jugent que cet épisode avait froissé Nasser Al-Khelaïfi. Du coup, ce serait le président parisien qui aurait choisi de l’écarter du groupe professionnel.
Ben Arfa et son avocat sortent une addition salée
« Après ma conversation avec l’émir du Qatar, je n’ai plus jamais joué », a insisté « HB ». Aujourd’hui, Hatem Ben Arfa réclame un euro de dommages et intérêts pour harcèlement moral. Mais cette somme symbolique est couplée à d’autres demandes financières énormes du milieu offensif. D’après L’Equipe, Ben Arfa veut obtenir « près de 8 millions d’euros » de la part du PSG.
Il réclame des dommages et intérêts de 6,36 millions d’euros pour des primes individuelles, 700.000 euros pour des primes collectives et 590.000 euros pour des primes équipementiers. Pour conclure, il désire aussi un paiement de deux jours de salaires et d’une prime d’éthique pour un montant d’un peu plus de 100.000 euros. Notez que le conseil des prud’hommes doit rendre sa décision finale le 16 décembre. Ensuite, les deux parties auront la possibilité de faire ou non appel. L’affaire Ben Arfa est donc loin d’être entérinée au PSG…
Images de IconSport