L’attaquant de Chelsea et de l’équipe de France, Olivier Giroud s’est exprimé sur des sujets sensibles, en particulier son avenir et Karim Benzema.
Il a beau avoir été champion de France, et désormais champion du monde, avoir marqué 33 buts en équipe de France, remporté 4 Coupes d’Angleterre et disputé une finale de l’Euro notamment, Olivier Giroud a toujours été, et sera visiblement toujours contesté. Que ce soit à Chelsea où son entraîneur Maurizio Sarri lui accorde peu de confiance (8 titularisations cette saison), ou en équipe de France où il est régulièrement la cible des critiques, l’ancien Montpelliérain ne fera jamais l’unanimité.
Giroud revient sur l’affaire Benzema
Interrogé par le Daily Mirror, il est notamment revenu sur les tirs dont il a été la cible avant l’Euro 2016 suite à la mise à l’écart de Karim Benzema. « C’était la période la plus difficile. Je n’ai jamais eu de problème avec Karim, même s’il n’est pas mon meilleur ami, et nous avons toujours passé du bon temps en équipe nationale. Mais les gens parlaient de nous comme si nous étions ennemis », se souvient-il.
« Les fans n’étaient pas satisfaits de moi, pas à cause de ma contribution ou de mes performances sur le terrain, mais parce que j’étais là et Benzema ne l’était pas. Et c’était juste avant mon bon Euro. Le coach m’a défendu parce qu’il y avait de l’injustice. Mes performances étaient bonnes. Ce n’est pas moi qu’il fallait blâmer », a estimé Olivier Giroud qui s’est également exprimé sur son avenir en club. En manque de temps de jeu, doit-il quitter Chelsea cet hiver, un an après l’avoir rejoint en provenance d’Arsenal ?
Giroud préfère se battre à Chelsea qu’être titulaire dans un club moins prestigieux
« En France, les gens qui me connaissent bien vous diront que j’ai toujours dû me battre pour ma place et que j’en ai toujours eu besoin. Je préfère être dans cette situation dans un grand club, plutôt que d’être moins ambitieux et de débuter les matchs tous les week-ends dans une équipe moins prestigieuse », a-t-il averti. « J’ai toujours dû travailler et montrer davantage, peut-être parce que je ne suis pas du genre à dribbler trois joueurs, à faire un petit pont et à mettre une frappe dans la lucarne. (…) Chaque joueur a ses qualités, je me battrai toujours pour ma place, c’est comme ça que j’ai réussi », a prévenu l’attaquant de 32 ans.