Chaque mardi, FootLégende vous plonge au coeur de l’arène, en vous ouvrant les portes d’un stade de football de légende. Aujourd’hui : le Stade de France, à Saint-Denis !
Quand le 2 juillet 1992, la FIFA choisit la France pour organiser la Coupe du Monde 1998, le pays ne compte aucune enceinte de plus de 45 000 places. En contrepartie de l’évènement, l’Etat s’était engagé à se doter d’un nouvel écrin, le Stade de France, d’une capacité de 81 338 sièges, pour accueillir le plus grand rendez-vous de la planète foot. Les travaux débutèrent le 2 juin 1995.
Le stade de France dans la légende des Bleus
Deux ans et demi plus tard, le 28 janvier 1998, les équipes de France et d’Espagne se présentèrent sur sa pelouse pour l’étrenner. Un jour symbolique, marquant la montée de la France en première division des stades du monde, après avoir longtemps dû se contenter du Parc des Princes certes mythique, mais à la capacité réduite au regard de ce qui se faisait déjà depuis longtemps dans les pays voisins tels que l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre, l’Allemagne…
La France possédait enfin un grand stade, son grand stade : le Stade de France. Comme un symbole, le premier match joué par un froid glacial, vit Zinedine Zidane écrire son nom dans le marbre une première fois. Quelques mois avant son doublé légendaire inscrit sur ce même terrain en finale de la Coupe du monde face au Brésil (3-0), celui qui évoluait alors à la Juventus Turin marqua le premier but de l’histoire du SdF, le seul de ce match inaugural.
Le SdF sans club fixe
Temple du sacre des Bleus en 1998, théâtre de matchs inoubliables comme celui de barrage face à l’Ukraine (3-0) au terme duquel les hommes de Didier Deschamps se qualifièrent pour le Mondial 2014, le Stade de France est avant tout le cocon de l’équipe nationale, qu’elle soit de football ou de rugby, et des finales de Coupes. En effet, aucun club ne s’y est jamais installé. Et si les propriétaires qataris du PSG y ont parfois songé, le pas n’a jamais été franchi. Cet été, il sera de nouveau à l’honneur, lors de l’Euro 2016. En espérant qu’il portera encore bonheur aux Bleus…