Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a de nouveau mis en avant la concurrence du PSG qatari.
Depuis l’été dernier, Jean-Michel Aulas avait choisi de s’effacer au profit du nouveau directeur sportif Juninho. Moins présent face à la presse, le président a finalement décidé de reprendre la main sachant d’une part que le costume parait trop grand pour le Brésilien, d’autre part car le club traverse une forte zone de turbulence, non seulement sportive (en Ligue 1) mais aussi avec ses supporters, en témoigne les derniers incidents survenus mardi soir au Groupama Stadium.
Comment faire pour résorber le fossé qui existe et se creuse entre le club et ses supporters ? La tactique de l’ennemi commun semble avoir été choisie par le patron de l’OL qui a remis au centre du débat la concurrence déloyale du Paris Saint-Germain et de son propriétaire qatari, lequel empêcherait les Lyonnais de viser plus haut.
Pas la faute des supporters ou des dirigeants selon Aulas
« Aujourd’hui, ce n’est pas la faute du supporter ou des dirigeants mais de l’état français ou des organisations du football européen : on ne peut pas être devant le Qatar », a-t-il lancé au micro d’Eurosport. « A un moment, on va revenir devant quand la régulation sera nécessaire. C’est pourquoi il faut être résistant, avoir une puissance économique. Nous participons à notre 23e campagne européenne consécutive, dois-je le rappeler ? C’est plus que n’importe quel autre club français », a-t-il plaidé.
« Nos jeunes supporters doivent prendre du recul, les réseaux sociaux tournent la tête des plus fragiles d’entre eux : aujourd’hui, celui qui gagne, c’est celui qui a la plus grosse puissance économique. » a-t-il regretté. Un jugement qui se défend mais n’explique pas du coup que Lyon soit 7e en Ligue 1 derrière des clubs bien moins puissants comme Nantes, Bordeaux ou Rennes.
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