Le meneur de jeu rennais Hatem Ben Arfa est revenu sur sa mésaventure connue au PSG, où il a rapidement été mis sur la touche.
De nouveau en fin de contrat, Hatem Ben Arfa devrait quitter Rennes cet été. Un an après son départ du Paris Saint-Germain, le meneur de jeu de 32 ans est revenu sur son expérience ratée dans la capitale, où il est resté coincé dans un placard doré pendant plus d’un an. Visiblement, il ne regrette pas et affirme ne pas en vouloir au président Nasser Al-Khelaifi de l’avoir pris en grippe de la sorte.
Ben Arfa s’est pardonné à lui-même
« Je suis content de l’avoir fait (jouer au PSG), ça m’a apporté beaucoup humainement. Mais si j’avais l’expérience d’aujourd’hui, j’aurais dit non, j’aurais été à Séville, parce que ça se jouait entre les deux. Mais je suis content de l’avoir fait, pour ce que j’ai en moi aujourd’hui », a-t-il affirmé dans les colonnes de L’Equipe. « Dans toute épreuve, il faut garder ton estime et, à un moment donné, l’extérieur va te refléter ce que tu as à l’intérieur », a-t-il philosophé.
« C’est ce que je voulais passer comme message. Ce n’est pas un message de haine. J’ai pardonné ce qui s’est passé. Ce n’est même pas que j’ai pardonné à Nasser, c’est que je me suis pardonné à moi-même », a-t-il ajouté. Tout n’est pas réglé pour autant puisque les deux parties ont toujours un dossier sur la table aux Prud’hommes : celui des 7 à 8 millions d’euros réclamés par l’ancien international français pour préjudice subi.
Côté terrain, Hatem Ben Arfa pourrait cette fois-ci rebondir à Séville. Selon Ouest-France, son conseiller Michel Ouazine serait actuellement en Andalousie pour négocier avec le directeur sportif du FC Séville, Monchi, mais aussi pour rencontrer les dirigeants du Betis.