Interpellée par la mère du milieu du PSG Adrien Rabiot, la ministre des Sports Roxana Maracineanu a répondu ce dimanche.
« Il y a un nouvel abus de pouvoir de la part de la direction du PSG. Je pense qu’aujourd’hui ils veulent aller à la rupture de contrat. Mais Adrien n’a pas commis de faute. (…) Je pense que, vu ce qui se passe, il y aura une rupture de contrat. (…) Il n’y a que l’UNFP qui nous soutient. Ils sont là depuis le début pour faire respecter le droit. Après, tout ça ne dérange personne, y compris en haut lieu… Je suis surprise que les ministres des Sports et du Travail ne s’indignent pas », a lancé Véronique Rabiot en début de semaine dans les colonnes de L’Equipe.
S’occuper du cas Rabiot ? Maracineanu n’a pas que ça à faire
Interrogé sur le sujet Adrien Rabiot, que sa mère considère « pris en otage » par le PSG, la ministre des Sports Roxana Maracineanu a rappelé qu’il n’est pas dans ses prérogatives de s’occuper de cas particuliers, aussi médiatique soit-il. « Je n’ai pas ce pouvoir-là. On ne peut pas tout faire parce que les journées ont vingt-quatre heures et, surtout, on ne peut pas intervenir », a-t-elle répondu au micro d’Europe 1.
« Ce n’est pas parce qu’on est ministre des Sports qu’on peut intervenir dans le sport professionnel ou sur des cas bien particuliers. Ce sont des choses à régler entre le club et cette personne, cette famille, et plus largement avec la Ligue de football », a indiqué l’ancienne championne de natation. Si Adrien Rabiot n’est pas d’accord avec le sort qui lui est réservé, il existe des juridictions compétentes vers qui se tourner, à commencer par la Ligue de Football Professionnel, ou ensuite vers les Prud’hommes si le PSG décide de le licencier pour faute grave et qu’il juge ce traitement abusif.