Le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud souhaite récupérer la gestion de l’exploitation du stade Vélodrome. Sinon…
Pour aller plus haut, l’OM ne mise pas que sur le mercato. Alors que l’UEFA suit ses comptes financiers de près (et pourrait prendre des sanctions le mois prochain via le fair-play financier), le club marseillais a besoin de se développer économiquement et sportivement. Cela peut passer par une meilleure visibilité à l’international et une augmentation des droits TV de la Ligue 1 à l’étranger. Mais aussi par l’exploitation du stade Vélodrome, ce que réclame Jacques-Henri Eyraud.
Le président du club phocéen est en négociations avec la société Arema qui gère actuellement l’enceinte marseillaise. Après s’être indigné de voir l’OM à la 16e place du classement des pelouses de Ligue 1 (« L’OM proche de la relégation pour… sa pelouse. Affligeant ! », a-t-il lancé vendredi sur Twitter), il a mis un coup de pression en allant jusqu’à menacer de quitter le stade.
L’OM serait prêt à construire son propre stade si besoin
« Il est certain que toutes les options sont sur la table, y compris celle de construire notre propre stade », a lancé JHE dans les colonnes du journal La Provence. « Nous avons les moyens financiers de cette ambition-là. Nous pensons que ce serait dommage, compte tenu des atouts que représente le fait d’avoir un stade en cœur de ville. Mais il faudra se rendre à l’évidence », a-t-il tonné.
« Il est clair que notre niveau d’ambition pour le projet que nous portons dépendra très clairement de notre capacité ou non à exploiter l’outil important et stratégique que représente l’Orange Vélodrome. (…) Nous n’attendrons pas 2020 pour réviser nos ambitions à la baisse si l’exploitation du stade ne nous est pas confiée », a prévenu le président de l’OM.