Souvent très critique ces derniers temps, l’entraîneur de l’OM Rudi Garcia s’est cette fois-ci montré positif après le nul (1-1) face à Monaco.
L’OM n’a pas réussi à renouer avec la victoire dimanche soir lors de la 20e journée de Ligue 1, à l’occasion de la réception de Monaco (1-1). Dans une ambiance électrique au stade Vélodrome où les supporters ont largement manifesté leur défiance à l’égard des joueurs et de l’entraîneur, les Olympiens ont rapidement mené au score par Maxime Lopez (12e) mais ont été rejoints sur une égalisation de Youri Tielemans (38e).
Garcia positive malgré la nouvelle déception
« Les joueurs ont montré qu’ils formaient un groupe, qu’ils étaient solidaires, qu’ils se battaient les uns pour les autres. On a vu de la solidarité, de la cohésion, du jeu. On a fait un match plus qu’intéressant vu le contexte. On aurait pu gagner », a positivé Rudi Garcia après la rencontre. Plutôt que d’accabler son équipe pour ne pas avoir su battre le 19e de Ligue 1 ce qui renvoie l’OM à la 9e place au classement, le coach marseillais a préféré voir le verre à moitié plein.
Les joueurs se sont battus seuls
Quant à l’ambiance hostile au Vélodrome, « cela ne nous aide pas, c’est une évidence. Les joueurs se sont battus tout seuls. Mais c’est comme ça. Il faut gagner des matchs et réussir à remettre le public derrière nous. Ce qui compte, c’est la réponse des joueurs sur le terrain, la solidarité qu’ils ont pu afficher même après le match. Aller voir les supporters ensemble, c’est une belle image. Ce qui s’est dit entre les supporters et les joueurs restent entre eux », a poursuivi Rudi Garcia.
Se sent-il toujours à sa place à l’OM et prêt à poursuivre sa lutte pour la reconquête ? « Bien sûr. Il faut prendre les bons moments et les moments plus difficiles. Le groupe a montré que dans la difficulté, il pouvait répondre présent. On pouvait voir un groupe amorphe, mais ils n’ont rien démontré de tout ça. On voit la qualité d’un groupe dans la difficulté. On a vu des actes et pas que des paroles ce soir », a noté l’entraîneur olympien, une manière de constater que ses joueurs ne l’ont pas lâché.