L’OM a chuté face à Strasbourg (1-1, 2 tab 4) en Coupe de la Ligue. Dimitri Payet et Adil Rami ne se sont pas cachés après l’élimination.
Après la Ligue Europa (1 seul point en 6 matchs) et les difficultés en championnat (6e au classement), l’Olympique de Marseille a connu une nouvelle désillusion mercredi soir, en tombant dès les 8es de finale de la Coupe de la Ligue face au Racing Club de Strasbourg (1-1, 2 tab 4). Dans un stade Vélodrome quasi vide, les hommes de Rudi Garcia ont rapidement mené au score et n’ont pas été en réussite, à l’image de Dimitri Payet qui a manqué deux penalties, un en seconde mi-temps puis un nouveau lors de la séance fatidique.
Payet assume l’élimination
Le meneur de jeu a assumé la responsabilité de l’élimination. « Il y a des soirs où rien ne va. Le scénario est cruel car on a l’impression que tout est contre nous en ce moment. Ce soir, cette élimination est pour moi. Mais s’il faut retirer un penalty demain, je le referai », a-t-il réagi. « Pour l’instant, on travaille, mais ça ne paie pas. On va retenir notre deuxième mi-temps car au moins, on s’est créé des occasions, et Strasbourg n’en a pas eu. On est toujours là, on ne lâche pas », a-t-il poursuivi.
Avec 5 matchs sans victoire, et 2 victoires, 2 nuls et 7 défaites en 11 matchs, l’OM est-il en crise ? L’entraîneur Rudi Garcia est-il menacé ? « Il n’y a pas de malaise. Je ne sais pas si c’est la crise mais c’est vrai que l’on n’est pas dans une période positive. Je ne pense pas que le départ du coach changera les résultats », a estimé Dimitri Payet.
L’OM ne peut pas faire pire selon Rami
De son côté, Adil Rami (qui a lui aussi échoué lors de la séance des tirs au but) tire la sonnette d’alarme. « On est loin du compte. Il va falloir se préparer mentalement à être critiqué et chahuté. Cela fait partie de la vie d’un footballeur. Il va falloir se servir de ça et essayer de faire mieux. De toute façon, on ne peut pas faire pire. Mais j’ai confiance en mes coéquipiers. Ça peut paraître paradoxal mais je reste positif », a-t-il confié après l’élimination.