Unai Emery est inévitablement pointé du doigt pour ses choix après la défaite subie face au Real Madrid mercredi soir en Ligue des Champions.
Quand une équipe perd, le premier responsable désigné est très souvent l’entraîneur. Unai Emery le sait bien et le vit une nouvelle fois, suite au revers subi face au Real Madrid mercredi soir à Santiago Bernabeu, en huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Pour ce rendez-vous très important, le coach basque a fait des choix fort, en poussant le capitaine Thiago Silva sur le banc au profit de Presnel Kimpembe, en renvoyant Angel Di Maria sur le banc toute la partie, en laissant Thiago Motta à l’écart du groupe et en titularisant Giovani Lo Celso au poste de sentinelle.
Les choix d’Emery contestés
Des choix qui prêtent forcément à débat après coup. Selon L’Equipe, Unai Emery aurait épuisé son crédit auprès de la direction du club. Le quotidien affirme que la colonie brésilienne lui en voudrait d’avoir écarté Thiago Silva pour ce match capital. Mais RMC affirme de son côté que ce choix aurait été compris et accepté par la hiérarchie d’Unai Emery. Le défenseur central est de plus en plus isolé dans le vestiaire et son poids au club de moins en moins fort.
Les deux medias sont en revanche d’accord pour dire que Nasser Al-Khelaifi serait plus sceptique sur la titularisation de Giovani Lo Celso au détriment d’Angel Di Maria, très en forme depuis le début de l’année et qui aurait dû au moins entrer en cours de match. Une gestion de l’effectif qui pourrait poser problème selon un proche du club. « Ce sont de grands pros, mais ce sont aussi de grands egos. S’ils veulent polluer le travail du staff au quotidien, ils savent faire : en jouant à trois touches de balle quand la consigne est de jouer à une touche, en quittant l’entraînement sans rien dire à personne parce qu’ils ont une petite douleur. Certains l’ont déjà fait », a-t-il prévenu dans les colonnes de L’Equipe.
Est-ce vraiment ses choix de départ qui ont posé problème ? Ou ses changements en seconde période avec notamment l’entrée de Thomas Meunier à la place d’Edinson Cavani qui a décalé Daniel Alves ailier droit et Kylian Mbappé seul en pointe ? A la 83e minute, sans Thiago Silva ni Angel Di Maria, le PSG tenait le Real en échec et donnait même l’impression de pouvoir marquer un deuxième but. La tranquillité d’un entraîneur tient parfois à quelques minutes près. Unai Emery a encore 90 minutes pour renverser la situation.