A en croire Mediapart, des recruteurs du PSG ont procédé à un fichage technique en ce qui concernait des jeunes joueurs ciblés.
En plus de devoir composer avec les révélations des Football Leaks (fair-play financier / UEFA), les dirigeants du Paris Saint-Germain doivent faire face à une autre affaire plus qu’embarrassante. D’après Mediapart, qui s’appuie encore sur les Football Leaks, des recruteurs n’ont pas hésité à obtenir des informations sur l’origine ethnique de jeunes footballeurs dans le collimateur de l’écurie.
Ces dernières semblent avoir servi au niveau de la politique de recrutement. Apparemment, cette pratique a eu lieu… pendant cinq ans (2013-2018). Les fiches d’évaluation comportaient notamment une section « origines » avec les choix suivants : « Français », « Maghrébin », « Antillais » et « Africain ».
Le PSG est mal barré…
Sur le plan juridique, la loi française interdit tout simplement de « collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques des personnes. » Les responsables risquent très gros dans cette histoire : cinq ans d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende.
A en croire Mediapart, une source du PSG a reconnu l’existence d’un fichage. Mais il ou elle a assuré que les décideurs de l’écurie n’étaient pas au courant de cette affaire. Problème : des documents de Football Leaks (compte-rendus de réunion) tendent à prouver le contraire. Au final, toute cette histoire plombe le Paris Saint-Germain qui n’avait vraiment pas besoin d’une nouvelle affaire explosive…