L’ancien international français Alain Giresse a décelé un point faible chez l’attaquant du PSG Kylian Mbappé.
Kylian Mbappé collectionne les records de précocité, dispose déjà à 20 ans d’un palmarès à faire pâlir bon nombre de ses confrères footballeurs (avec notamment la Coupe du monde mais aussi deux titres de champion de France en particulier), a déjà marqué 14 buts (et délivré 7 passes décisives en 24 matchs) en Ligue des Champions (soit autant qu’un certain Zinedine Zidane durant toute sa carrière !), il a également acquis la notoriété d’une star mondiale…
Dans ces conditions, difficile de reprocher quoi que ce soit à l’attaquant du Paris Saint-Germain. Et pourtant, le prodige français demeure perfectible, ce qui laisse augurer des jours encore meilleurs. Pour l’avoir bien observé, Alain Giresse a noté un secteur de jeu que l’ancien Monégasque pourrait encore améliorer et qui, s’il y parvient, pourrait lui permettre de franchir un nouveau palier : l’efficacité dans ses duels en un contre un face aux gardiens.
Mbappé doit être plus tueur face aux gardiens
Mardi dernier, Kylian Mbapopé en a manqué deux contre David De Gea à Old Trafford (0-2), en 8es de finale aller de la Ligue des Champions. Avec un peu plus d’efficacité de sa part, Paris serait reparti avec une victoire encore plus large de Manchester. Si cela a été sans conséquence cette fois-ci, ces ratés pourraient peser lourd lors des prochains tours de la compétition. « Ses statistiques, Ce n’est pas ce que l’on retient immédiatement de lui. On pense plus à ses courses, ses prises d’espaces, à l’action du penalty contre l’Argentine qu’à ses buts », a constaté Alain Giresse.
« Néanmoins, il va falloir qu’il règle son problème d’efficacité qu’il affiche en un contre un. Sa progression est là, à l’image du piqué qu’il rate devant De Gea ou d’autres situations que l’on remarque en Ligue 1. Quand il est lancé, qu’il se projette, il n’a aucun souci. En face-à-face, c’est plus compliqué. S’il change cela, son compteur va décoller. Cela se travaille. La maturité et la réflexion vont lui permettre d’avoir le contrôle de tout », a présumé l’ancien international français.