Le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, n’a plus envie de tacler le PSG qui était une de ses cibles majeures il y a encore quelques temps.
Lors d’une interview relayée via Sport 24 / Le Figaro, le patron du club de la capitale des Gaules a vanté les mérites du club francilien. Pour lui, ce sera « difficile » de rattraper cette écurie qui a une sacrée « avance » sur la scène nationale. « La qualité des dirigeants du PSG ne m’aide pas non plus. (…) Que ce soit Nasser, Jean-Claude Blanc ou Thomas Tuchel, ils ont ce qu’il se fait de mieux. Je ne sais pas combien le Qatar a investi dans le PSG, mais ça dépasse le milliard, et je suis peut-être en dessous de la réalité, ça fait rêver », a admis Aulas.
Ce dernier se demande si « après la Coupe du monde au Qatar en 2022 », les décideurs qatariens continueront, ou non, de mettre énormément d’argent sur la table à Paris. « Peut-être que l’investissement sera moins conséquent et les règles différentes. On espère bien, avec plus de créativité et d’expérience, s’en rapprocher avant. On doit avoir six clubs forts en France, ce serait indispensable pour tout le monde », a-t-il préconisé pour la suite des événements.
Aulas enfonce encore le clou
A propos de la capacité, ou non, du PSG à triompher sur la scène européenne rapidement, Jean-Michel Aulas a la conviction profonde que le coup est jouable pour une raison précise. « Oui, car elle a plus d’expérience. Nasser et ses équipes ont appris des échecs passés en C1. Individuellement, Paris a les meilleurs joueurs du championnat français et doit gagner la Ligue des champions cette saison. » Aulas est vraiment « très optimiste » pour le club parisien. Finalement, on peut dire que le président de l’OL a enterré (provisoirement ?) la hache de guerre.
« Les relations sont apaisées. Ce n’était pas les hommes qui étaient mis en cause, j’ai toujours eu du respect et de l’admiration pour ce que fait, dans son système, Nasser, qui est un gentleman. Notre relation est bonne. » Ce dimanche soir (21h00), l’OL défiera le PSG (9e journée de Ligue 1). Jean-Michel Aulas espère que « le contenu » du match sera positif et que les joueurs de Bruno Genesio donneront « une bonne image du club ». A ses yeux, ce n’est « pas le résultat qui compte le plus » face à l’ogre de la Ligue 1.