Thomas Tuchel n’a pas apprécié les critiques sur le contenu du match fourni par le PSG face à Leipzig (1-0) mardi soir en Ligue des Champions.
Le Paris Saint-Germain a rempli sa mission mardi soir en Ligue des Champions, à savoir l’emporter face à Leipzig (1-0), sur un score qui lui permettra en outre d’être devant les Allemands au classements en cas d’égalité de points entre les deux équipes à l’issue de la phase de groupes. Sur le plan comptable, la soirée a donc été très réussie. En termes de contenu de jeu en revanche, les hommes de Thomas Tuchel ont énormément souffert, ont eu beaucoup de mal à se procurer des occasions et peuvent s’estimer heureux d’un tel résultat.
Tuchel las des critiques sur la qualité de jeu
Mais n’allez pas dire ça à l’entraîneur parisien… « Le niveau de l’équipe ? C’est toujours les mêmes questions, vous pouvez poser cette question dans le vestiaire, si vous avez des couilles ! Parce qu’il y a des joueurs, ils sont morts, ils sont morts ! Ils ont tout donné, tout ! Physiquement, tout ! Je suis fatigué ! Je suis fatigué de répondre à ça », a répondu le coach du PSG en conférence de presse, quelques minutes après s’être déjà énervé au micro de RMC Sport.
« Vous avez dit qu’on avait besoin d’une victoire, elle est là. Le match, il y a eu une grande peur, un match difficile, mais maintenant on a gagné. Pas de fond de jeu ? Ok, désolé, pardon. On a essayé, mais désolé. Moins fort que l’an dernier ? C’est à vous de le dire, les experts, ça va faire un débat pour la semaine. Ce que je retiens ? Le cœur, la solidarité, l’effort de rester ensemble », a-t-il lancé.
« On est dans une situation difficile, mais on peut toujours compter sur notre solidarité, notre cœur. Je sais qu’on peut mieux jouer, qu’on attend plus du PSG. Mais si on regarde sérieusement la situation… On avait besoin d’une victoire, on a la victoire. Tous les avis négatifs ? Tous ? Qui tous ? On a joué pour faire quoi ? Vous attendiez quoi ? Le défi était de gagner, on a gagné », a insisté Tuchel dans un discours et un agacement qui ressemblent fort à ceux de son confrère marseillais André Villas-Boas il y a deux semaines.
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