Rennes a réussi l’exploit de gagner la Coupe de France après avoir pourtant été mené 2-0. Thomas Tuchel pointe l’état d’esprit de ses joueurs.
Ces dernières semaines, Thomas Tuchel a critiqué ses dirigeants qui ne lui ont pas offert un effectif assez profond. Il a aussi critiqué les arbitres. Il a également plaidé l’accident après la débâcle contre Manchester United en Ligue des Champions. Samedi soir après la nouvelle désillusion subie face à Rennes (2-2, 6 tab 5) en finale de la Coupe de France, l’entraîneur allemand a pris sa part de responsabilité dans cet échec.
Mais il a aussi et surtout pointé du doigt l’attitude de ses joueurs, trop confiants, pas assez rigoureux, pas assez tueurs, trop nonchalants au moment de porter le coup de grâce. Un état d’esprit défaillant qui a permis aux Rennais de revenir dans le match après avoir pourtant été menés 2-0 après vingt minutes de jeu, infligeant ainsi au PSG une troisième remontada après celles face à Barcelone puis Manchester.
Pour Tuchel, les joueurs ont été inconsistants
« C’est difficile à expliquer… On a commencé très fort, en étant très structuré, avec beaucoup de qualité, d’occasions de buts. Perdre 1-0 la seconde mi-temps, c’est inexplicable. À la pause, nous étions contents, mais pas attentifs au fait que c’était un match encore ouvert. À cause de nous. C’était 2-1 et non pas 4-0 comme cela aurait pu », a-t-il constaté en conférence de presse. Le mental de l’équipe est-il trop friable ? « C’est dur de dire non. On a fait trop de fautes. Nous sommes fragiles, on a manqué de consistance dans le jeu, pour faire 3-0, comme pour se protéger en défense », a-t-il déploré.
Dans l’adversité, quand ça devient dur, le PSG ne sait pas répondre présent et c’est Rennes cette fois-ci qui en a profité. A l’heure des bilans, celui de Paris est désastreux, malgré le gain du championnat. Le pire depuis le début de l’ère QSI. Le constat est implacable : Thomas Tuchel a fait moins bien que ses prédécesseurs. Le chantier est immense.