Le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, a précisé le fond de sa pensée à propos de son homologue Nasser Al-Khelaïfi et plus généralement du PSG.
Dimanche prochain, on assistera à un gros choc entre l’OL et le PSG au Parc OL (22e journée de Ligue 1). Avant ce rendez-vous majeur, Jean-Michel Aulas a fait savoir qu’il n’avait absolument rien contre Nasser Al-Khelaïfi. « J’adore Nasser, c’est une personnalité attachante. Il a plein de qualités. (…) Je n’en veux pas à Nasser, je combats le système qu’il représente. Ça n’enlève rien à l’estime que j’ai pour lui. L’homme n’est absolument pas en cause. Si j’avais trente ans de moins, j’aimerais bien lui ressembler », a assuré le dirigeant du club de la capitale des Gaules via Le Parisien.
En revanche, Jean-Michel Aulas n’en démord pas au sujet du « modèle qu’il représente » qui est, selon lui, « dangereux pour le football français et en l’occurrence pour Lyon, Marseille, Bordeaux ou Saint-Étienne, qui sont dans une économie réelle. » Le patron de l’Olympique Lyonnais considère qu’il y a « un manque d’équité » en L1. « Il y a le sujet des moyens sans limites, le sujet des conflits d’intérêts (Al-Khelaïfi gère beIN SPORTS et le PSG), il y a le sujet général du respect des règles du fair-play financier. Neymar, par exemple, je ne sais pas s’il est salarié à 100 % du PSG ou salarié en partie du Qatar pour la Coupe du monde. »
Aulas veut concurrencer le PSG
Malgré ces critiques, « JMA » ne veut « pas être taxé d’anti-parisianisme, anti-PSG ou anti-Nasser ». Il espère franchement que « le PSG gagnera la Ligue des champions » car « le foot français en bénéficiera » forcément. En ce qui concerne l’OL, Jean-Michel Aulas a pour ambition de rattraper voire même dépasser le Paris Saint-Germain au cours des années à venir. « On va grandir avec nos propres ressources et, de l’autre côté, la régulation, qu’elle soit européenne ou française, permettra de rendre plus équitable la compétition. »
« J’espère que, d’ici 2023, il y aura eu une régulation et que les investissements très importants qu’on a faits pourront nous permettre de nous retrouver là où on devait être. » Jusqu’à nouvel ordre, le président influent de l’OL n’a pas envie de quitter le navire. « J’aurais peut-être envie à un moment donné d’avoir d’autres responsabilités dans les organisations françaises et internationales de foot. Mais aujourd’hui, je suis un homme heureux à l’OL. » Les Parisiens n’ont pas fini d’entendre parler de Jean-Michel Aulas !