Le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, voit des aspects positifs mais aussi négatifs à la réforme éventuelle de la Ligue des champions.
Au cours d’une interview relayée par Le Journal du Dimanche, le patron du club de la capitale des Gaules a mis en avant tout d’abord les choses qui lui plaisent. « Sur les principes, plein de choses me vont bien : obtenir plus de ressources, élargir la pyramide à 128 participants avec une troisième Coupe d’Europe, accéder à ces compétitions par le mérite à l’intérieur de ces compétitions, et plus uniquement par le biais national… »
« On peut imaginer que huit clubs français soient concernés et que ça ne soit pas si défavorable que ça. » Mais pour l’homme d’affaires, « il reste des éléments à préciser ». Pour Aulas, il est important de s’interroger sur « les modalités d’accessibilité dès la première édition par exemple ». A ses yeux, « l’anomalie de la dernière réforme » était que « seuls quatre pays » (Espagne, Angleterre, Allemagne et Italie) bénéficiaient de « quatre qualifiés d’office ».
Aulas veut défendre les écuries de L1
Le président de l’OL espère donc que le duo UEFA / ECA ne va pas défavoriser l’Hexagone au passage. « L’écart entre quatre représentants et deux et demi pour la France est trop important. Pour plus de démocratie, il faudrait mettre les cinq, voire six premières nations européennes sur un même niveau. Donc je suis entre deux », a-t-il souligné. Au final, Jean-Michel Aulas croit qu’il est important de proposer « un cadre d’application qui soit plus favorable aux clubs français ».
A contrario d’autres présidents, il pense franchement que le foot national ne serait pas tué si une telle réforme était adoptée. « Il reste un niveau d’accessibilité et rien ne remplace les compétitions domestiques pour les fans. (…) L’objectif de cette réforme est de permettre au ventre mou de l’Europe de franchir cet écart. » Si on excepte Nasser Al-Khelaifi (PSG), les autres présidents des clubs de Ligue 1 ne sont pas vraiment sur cette longueur d’ondes…