Alors que la fin de sa carrière approche, l’ailier français Franck Ribéry nourrit un grand regret : ne pas avoir obtenu le Ballon d’Or.
Depuis janvier 2014, Franck Ribéry est sur la pente descendante. Une date qui coïncide avec la remise du Ballon d’Or qu’il pensait pouvoir soulever, après avoir remporté la Ligue des Champions, la Bundesliga, le Mondial des Clubs, la Coupe d’Allemagne et la Supercoupe d’Europe quelques semaines plus tôt. Quatre ans plus tard, l’ancien international français n’a toujours pas digéré et accuse les Français de l’avoir privé d’une juste récompense.
Ribéry en veut aux Français
« J’ai tout gagné, j’étais le meilleur en Bundesliga et en Europe. J’ai un sentiment d’injustice. Pour moi, c’est comme si c’était un vol. C’est une injustice. Le mal-aimé Ribéry ? J’ai eu le soutien de certains français, mais je n’ai pas eu tout mon pays derrière moi tout simplement. J’ai vu de mes propres yeux des Français, des entraîneurs, qui m’ont dit : le Ballon d’Or, c’est Cristiano Ronaldo », s’est-il plaint au micro de Canal+.
« Vous croyez que le Portugal ne voulait pas que Ronaldo gagne ? Ou l’Argentine que ce ne soit pas Messi ? Une partie des gens en France ne voulait pas que ce soit moi. Beaucoup de personnes oui, mais pas tout le monde. On n’est jamais prophète en son pays, et encore plus chez nous », a regretté Franck Ribéry qui avait pourtant beaucoup de partisans en France (qui ne pesait au final qu’1/200e environ du vote final…) mais traînait encore derrière lui le boulet de Knysna.
Une époque qui lui laisse également une certaine rancœur, liée en particulier à la différence de traitement entre lui et Yoann Gourcuff (avec qui il nourrissait des relations très fraîches), grande révélation du football français à l’époque. « L’histoire avec Yoann Gourcuff, ça m’a beaucoup gêné. C’était moi la racaille et lui le gentil », a jugé l’ailier du Bayern Munich qui se voit donc là encore comme une victime.