L’agent Jean-Pierre Bernès gère les intérêts d’entraîneurs (Deschamps, Diacre…) et bien sûr de joueurs (Ribéry, Valbuena, Fekir…). Dans les colonnes de L’Equipe, le conseiller influent a parlé de plusieurs (ex-) présidents.
Dans un premier temps, Jean-Pierre Bernès a déclaré que le « seul président qui a été un peu à la hauteur » à l’Olympique de Marseille était clairement Pape Diouf. Pour lui, l’homme d’affaires sénégalais « connaissait vraiment le foot ». Jean-Pierre Bernès a rappelé que l’homme d’affaires avait réussi à faire « venir Didier Deschamps » au Stade Vélodrome.
Rappelons que le sélectionneur actuel de l’équipe de France avait remporté à la tête de ses troupes : 1 titre de champion de France, 1 Coupe de la Ligue et deux Trophées des champions. Après avoir ouvert la parenthèse consacrée à Didier Deschamps, Jean-Pierre Bernès a vanté les mérites de Jean-Michel Aulas qui officie à l’OL depuis 1987.
Eyraud préservé, Labrune a pris cher
« Pour moi, c’est le plus grand club français et de loin. Parce qu’il a le plus grand président. D’ailleurs, il devrait créer une école de dirigeants, ça ferait du bien. » A propos de Jacques-Henri Eyraud, qui dirige actuellement l’OM, Jean-Pierre Bernès l’a mis en garde. « A Marseille, un président est toujours jugé à ses résultats. Il le sait très bien. Il arrive dans une période où le marché des transferts a pris des proportions gigantesques. (…) Je lui souhaite le meilleur. »
Enfin, Jean-Pierre Bernès a parlé du cas Vincent Labrune qui n’a pas laissé un grand souvenir aux supporters de l’Olympique de Marseille. A ses yeux, certains décideurs de Saint-Étienne ne devraient pas être proches de lui. « Je vois que depuis qu’il conseille Saint-Étienne, cela va mieux, non ? », a-t-il lâché en souriant. Pour l’agent, « on se demande comment il peut conseiller d’autres clubs » quand on sait « où il a mené l’OM » durant sa présidence.