Le directeur général du PSG, Jean-Claude Blanc, est passé à la « barre » – par le biais de L’Equipe – au sujet du fichage technique qui fragilise le club francilien.
Décidément, les dirigeants du Paris Saint-Germain sont sur tous les fronts en ce moment. Interrogé à propos du fichage ethnique, qui précédait le recrutement de jeunes footballeurs (En savoir plus), Blanc a fait savoir qu’il a enquêté à partir du moment où Marc Westerloppe (formateur / recruteur) a tenu des propos « extrêmement ambigus » sur Yann Gboho.
Selon lui, il a convoqué l’intéressé « à un entretien préalable pouvant mener à son licenciement ». Visiblement, Westerloppe a démenti « formellement, avec précision » ces propos et mis en avant « son parcours ». Convaincu, Jean-Claude Blanc a considéré que « l’affaire était terminée ». Plus tard, le directeur général du PSG a eu vent de « fiches » établies grâce à France 2.
Blanc désigne clairement Westerloppe
Pour lui, « le système a démarré à l’arrivée de Westerloppe » qui aurait demandé à des recruteurs de procéder ainsi (fichage ethnique) ce qui est « illégal » et « inadmissible ». Jean-Claude Blanc a précisé que lui et les autres dirigeants de l’écurie n’ont pas « couvert des choses », entre 2013 et 2018, contrairement à ce qu’affirme Mediapart.
Il a affirmé que « rien n’est venu d’en haut » et qu’il s’agissait d’une « décision individuelle de juger les gens sur des critères ethniques ». Blanc a indiqué qu’une fois que « l’enquête interne » sera « terminée », il faudra voir « le type de sanctions » à prendre « pour les gens de cette cellule encore là ». Visiblement, le club n’exclut « pas de se porter en justice contre ceux qui ne sont plus là et qui ont développé de telles pratiques ».