L’affaire Skripal a des répercussions sur la planète foot. Certains dirigeants politiques envisagent carrément de boycotter, ou tout du moins en partie, la Coupe du monde 2018.
D’après le site du journal As, les décideurs de la FIFA sont en train de paniquer au sujet de « la pression internationale croissante pour boycotter la Coupe du monde ». Certains de ces derniers ont reconnu, en privé, que l’empoisonnement de l’ex-agent secret Sergueï Skripal et de sa fille a été « la goutte d’eau » qui a fait déborder le vase. A ce stade, « la tension est à sa limite ».
Comment pourrait se matérialiser le boycott ? Eh bien tout simplement, certains politiques ne se rendraient pas au Stade Loujniki le 14 juin « lors de la cérémonie d’ouverture ». Histoire de faire en sorte que le président russe, Vladimir Poutine, soit le plus isolé possible avant et pendant le match Russie – Arabie Saoudite (Groupe A).
Poutine n’a pas à trop s’inquiéter…
Rappelons que plusieurs gouvernements (Angleterre, Allemagne, France, États-Unis…) jugent que Skripal a été empoisonné par les services russes. Le Daily Mail n’a pas hésité à titrer : « Comment pouvons-nous aller à la Coupe du monde de Poutine maintenant ? ». Trois mois avant le début du Mondial 2018, la tension est donc à son comble.
Sans trop s’avancer, on peut quand même penser que les sélections qualifiées pour ce tournoi planétaire ne boycotteront pas le rendez-vous russe. Aux yeux des sélectionneurs et des joueurs, il est primordial de prendre part à la Coupe du monde 2018. Décidément, la politique et le sport ne font toujours pas bon ménage…