Luka Modric s’apprête à prendre part à l’Euro 2016 au sein de l’équipe nationale de Croatie. Le milieu offensif du Real Madrid espère que la France portera chance à sa sélection… tout comme lors du Mondial 1998.
« J’ai des très bons souvenirs de cette époque. » Pendant la Coupe du monde 1998, Luka Modric avait seulement 12 ans. A l’époque, le milieu offensif suivait de près ce tournoi organisé en France. Pour lui, c’était l’occasion inespérée d’assister aux exploits de Slaven Bilic, Zvonimir Boban ou encore Davor Suker qui avaient réussi à se hisser jusqu’en demi-finales (revers 1-2 contre la France). « J’étais dans ma ville de Zadar. J’avais vu les matches avec mes amis et ma famille. C’était très spécial parce que la Croatie avait fait une grande Coupe du monde. Elle avait raté de très peu l’accession à la finale. Mais elle avait terminé la compétition à la troisième place. Ce qu’ils avaient réalisé étaient extraordinaire », s’est souvenu Luka Modric selon Marca.
Il y a 18 ans, l’ancien joueur de Tottenham, qui est âgé de 30 ans, adorait un certain Zvonimir Boban qui était un vrai artiste sur le terrain. « Il était mon idole. Il portait le numéro 10 et j’appréciais sa façon d’être en tant que joueur sur le terrain. Je pense que je suis un peu comme lui au niveau de la mentalité. » A la question de savoir s’il croit que la Croatie va cartonner durant l’Euro 2016, Luka Modrid a répondu en avançant ses pions avec une grande prudence.
Modric veut écrire une nouvelle histoire
« Je ne veux pas parler d’époques différentes. Ils avaient obtenu un résultat historique pour la Croatie et nous espérons pouvoir le refaire. (…) Notre premier objectif est de sortir du groupe. C’est le minimum que l’on puisse faire. Si on n’y arrivait pas, ce serait un échec pour nous. Avec tout le respect que nous avons pour l’Espagne, la République Tchèque et la Turquie, nous devons franchir cette étape. »
Luka Modric a fini par admettre que lui et ses coéquipiers ont une « mentalité » de guerriers qui consiste à vouloir « gagner » le titre en France. « Chaque équipe va là-bas pour cela. Personne n’arrive en disant : nous allons jouer et voir ce qui se passera. » Afin de réaliser un grand parcours, le Croate mise énormément sur « le collectif » qui est la grande force de la sélection dirigée par Ante Cacic. Dans trois jours, on en saura plus sur le niveau de cette formation ambitieuse qui débutera son périple tricolore par un premier rendez-vous délicat face à la Turquie.