La Fédération espagnole de football a nommé officiellement Fernando Hierro au poste de sélectionneur.
Suite au licenciement de Julen Lopetegui, qui a signé au Real Madrid en vue de la saison prochaine et mis le feu aux poudres (En savoir plus), les dirigeants de la Fédé ibérique n’ont pas tardé à désigner son successeur. Pendant quelques heures, les médias espagnols tablaient sur la nomination d’Albert Celades qui gère l’équipe nationale U21. Mais au final, la Fédération a sorti de son chapeau le nom de… Fernando Hierro. A 50 ans, l’ancien défenseur central et milieu défensif de légende est donc parachuté en Russie pour préparer la Coupe du monde ! Il sera présenté aux médias à 18h30 (heure russe, 17h30 pour l’heure espagnole). La question est de savoir si Fernando Hierro est, ou non, l’homme de la situation pour permettre à la Roja de réaliser un beau Mondial.
En tant que joueur, l’ex-défenseur central a joué au Real Valladolid, Al-Rayyan mais aussi et surtout au Real Madrid pendant 14 ans (1989 – 2003). Avec les Merengue, Hierro a empoché : 3 Ligues des champions, 1 Supercoupe UEFA, 2 Coupes intercontinentales, 5 Championnats d’Espagne (Liga), 1 Coupe d’Espagne et 3 Supercoupe d’Espagne. En fin de carrière, il a gagné avec les couleurs du club d’Al-Rayyan 1 Coupe du Qatar. Avec la sélection espagnole, Hierro a disputé 4 Coupes du monde et 2 Championnats d’Europe. Il a honoré 89 capes et inscrit 30 buts ce qui prouve que son apport offensif était aussi bon que celui sur le plan défensif. Au final, Fernando Hierro a réalisé une grande carrière de footballeur au très haut niveau.
Hierro n’a rien prouvé comme coach…
Son charisme couplé à ses qualités techniques et tactiques ont marqué les esprits des amoureux du foot européen en général. Quid de son parcours en tant qu’entraîneur maintenant ? Sur ce point, il y a de quoi être dubitatif. Jusqu’à présent, Hierro a dirigé seulement une formation professionnelle : le Real Oviedo. Lors de la saison 2016/2017, il a obtenu la 8e place de la… D2 espagnole avec ses joueurs (17 victoires, 10 nuls et 15 défaites) avant de rendre son tablier. Il est donc normal de douter à propos de sa capacité à guider Sergio Ramos et consorts au sommet lors de la Coupe du monde russe. Son entrée en matière, sur le banc de la Roja, sera notable. En effet, cette dernière défiera tout simplement le Portugal qui est le champion d’Europe en titre le 15 juin prochain.