Le président de la FIFA, Gianni Infantino, n’est pas fan de la réforme de la Ligue des champions souhaitée par l’ECA et certains dirigeants de l’UEFA.
Dans les colonnes du quotidien L’Equipe, daté de ce jeudi 13 juin 2019, Infantino s’est exprimé à ce sujet. L’homme d’affaires a confié que ce n’est pas à lui « de dire ce que doit faire l’UEFA ». Toutefois, le dirigeant a mis l’accent sur le fait que sa « philosophie sur le sujet est à l’opposé » de cette réforme qui secoue le foot européen.
Pour Gianni Infantino, il est impératif de miser sur une « philosophie d’ouverture et d’inclusion ». Objectif : s’ouvrir « au monde » pour que tout le monde gagne « davantage » sur le plan financier. Infantino est persuadé que « même ceux qui sont les plus forts et les plus riches » n’iront pas « vers le bas » en procédant ainsi.
Infantino et les investisseurs
Le président de la FIFA, qui possède la double nationalité italo-suisse, croit qu’une telle réforme de la C1 nuirait fortement aux compétitions en règle générale. « En Premier League, la majorité des clubs appartient à des investisseurs étrangers. Il y en a aussi qui sont venus en France et en Italie. »
« Il faut que ces investisseurs étrangers qui mettent de l’argent dans des clubs des grands Championnats européens aient l’opportunité de participer à des compétitions qui en valent la peine. » Au final, Gianni Infantino semble donc être sur la même ligne que, par exemple, le président de la FFF Noël Le Graët qui s’oppose au duo UEFA – ECA depuis plusieurs mois.