Le président lyonnais Jean-Michel Aulas doit se résoudre à accepter la décision de la LFP d’entériner la saison de Ligue 1.
« La Premier League redémarrera donc le 17 juin. Madame la Ministre, permettez nous de reprendre les entraînements dès le 2 juin puis de jouer à huis clos dès juillet, soit 15 jours après les Anglais et tous les autres », a écrit Jean-Michel Aulas sur Twitter après l’annonce en Angleterre de la date de reprise de la Premier League. Allemagne, Italie, Espagne, Angleterre, Portugal… La France fait figure d’exception. Mais n’en déplaise au président lyonnais, les instances française refusent de faire marche arrière.
Philippe assume, la LFP répond à Aulas
« Il ne m’appartient pas de me prononcer sur les décisions des Ligues et des Fédérations. Mais il me semble que pendant deux mois et demi, les compétitions ont été interrompues pour d’excellentes raisons. Je l’assume parfaitement », a rappelé Edouard Philippe. « Nous avons indiqué (jeudi) que l’utilisation des stades est encore sujette à des limitations, et nous avons indiqué que la pratique des sports collectifs, qui sont par définition des sports de contact, rendait l’exercice de ces sports encore interdit », a plaidé le Premier ministre.
Forte de ces préconisations, la LFP maintient donc son cap. « Il n’est pas question d’envisager un redémarrage de la saison 2019-2020. Édouard Philippe a écarté à nouveau ce jour l’idée d’une reprise des compétitions, confirmant ainsi sa position exprimée le 28 avril », a averti la Ligue auprès de l’AFP. « Il n’est donc pas question d’envisager un redémarrage de la saison 2019-2020 comme certains s’évertuent à le demander. Le contexte sanitaire s’améliore mais, le Premier Ministre l’a rappelé, la prudence prévaut », a-t-elle insisté.
« Avec les nouvelles annonces du gouvernement, les entraînements vont pouvoir reprendre courant juin et les clubs vont ainsi préparer au mieux la saison prochaine, qui démarrera en août », a ajouté la LFP. A moins que le Conseil d’Etat – saisi par Jean-Michel Aulas – n’invalide cette politique, ce qui est très peu probable, le président lyonnais va devoir se résoudre à jeter l’éponge. Reste à savoir si les finales de coupes (Lyon est engagé pour la finale de la Coupe de la Ligue face au PSG) pourra ou non se jouer en août.
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