La directrice générale de la FFF Florence Hardouin a répondu aux accusations du président lyonnais Jean-Michel Aulas.
Depuis que la LFP a officialisé l’arrêt définitif de la Ligue 1 et entériné son classement, Jean-Michel Aulas ne cesse de critiquer cette mesure qui pénalise selon lui le football français et le place dans une situation économique précaire, du fait notamment du non-versement des droits TV. Le président de l’OL déplore également que les instances françaises n’aient pas suivi les recommandations de l’UEFA. La directrice générale de la FFF et membre du comité exécutif par l’UEFA, Florence Hardouin lui a répondu sèchement.
Hardouin dément les allégations d’Aulas
« Je tiens à vous préciser, qu’à ce jour, il n’existe pas de protocole UEFA. Certes, l’UEFA travaille à l’établissement d’un protocole médical qui dictera les conditions sanitaires et hygiéniques de reprise de ses compétitions européennes interclubs (Ligue des Champions et Ligue Europa), pour le mois d’août. (…) Cependant, ce protocole n’est pas encore finalisé et présenté au comité exécutif UEFA. Par ailleurs, il ne s’agit en aucun cas d’un protocole concernant les championnats nationaux », lui a-t-elle écrit dans une lettre relayée par L’Equipe.
« Par ailleurs, votre allusion au fait que la France, par mon intermédiaire, n’aurait pas réussi à faire appliquer les recommandations de l’UEFA me semble parfaitement inappropriée. En effet, l’UEFA a effectivement édicté des recommandations, dont celles d’essayer de terminer les saisons sportives, si possible avant le 3 août 2020, mais l’UEFA a également précisé que ce sont les directives des autorités gouvernementales nationales qui doivent s’appliquer. Cela vous a d’ailleurs été rappelé par courrier du président de l’UEFA », a-t-elle poursuivi.
Aulas maintient son cap
Jean-Michel Aulas n’a pas tardé à lui répondre. « Vous avez omis de rappeler que la ministre des Sports elle-même avait bien précisé que sa décision était uniquement liée aux informations que les dirigeants du football lui avaient données, à savoir l’obligation faite par l’UEFA de terminer les championnats le 3 août, ce qui est inexact. C’est bien cette justification de Madame la ministre des Sports qui a conduit le gouvernement à prendre cette décision », a-t-il répliqué.
« Enfin, je ne doute pas que vous ayez compris qu’il n’y avait pas lieu de se précipiter pour tout arrêter, car un mois plus tard, la situation sanitaire a profondément évolué et je suis certain que la concertation avec l’État permettrait de trouver encore une solution efficace pour tout le football français », a-t-il ajouté. De leur côté, six sénateurs ont proposé un amendement afin d’autoriser la LFP à réviser sa décision si elle le souhaitait.
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