Le président lyonnais Jean-Michel Aulas est entré dans une colère froide après la défaite (2-1) de son équipe à Marseille dimanche soir.
Lyon s’est incliné (2-1) au Vélodrome pour la première fois depuis cinq ans dimanche soir, en clôture de la 13e journée de Ligue 1. S’il admet que l’OM a joué un grand match et mérité sa victoire, le président de l’OL Jean-Michel Aulas avait beaucoup de reproches à faire après la rencontre, à l’arbitre, mais aussi à son adversaire et ses supporters. « Le résultat est incontestable. Par contre, l’image donnée par le match est déplorable », a-t-il lâché au micro de Canal+, avant de développer sa plainte.
Aulas déplore deux erreurs arbitrales
« Quand on essaie d’impressionner avant le match les joueurs et les dirigeants avec une pression qui est non contenue, quand pendant le match on peut citer au moins deux cas de difficultés sur le plan de l’application de la VAR, parce qu’il y a la main de Sanson juste avant la main qui amène le penalty et qui change le destin du match, et puis il y a la gifle de Benedetto sur Dubois qui n’est pas du tout sifflée… », a-t-il déploré.
Le bus lyonnais caillassé, Aulas dénonce
« Alors bravo à Marseille d’avoir su mettre une pression fantastique, d’avoir su conditionner des petits ramasseurs de balle pour qu’ils ne donnent plus les ballons, pour faire en sorte que la pression soit immense », a-t-il poursuivi, avant de s’indigner du caillassage du bus lyonnais à son arrivée au stade. « Marseille a gagné, c’est vrai, on ne va pas le contester mais il y a de graves erreurs d’arbitrage et une pression qui est trop grande. Quand le car est cassé sur commande pour impressionner, c’est dommage mais ça n’enlève rien à Marseille qui a fait un très bon match », a-t-il dégainé.
« J’ai regardé les réseaux sociaux cet après-midi et constaté qu’un certain nombre de rendez-vous étaient donnés pour attendre le car et le caillasser. Si à partir de là, les responsables veulent savoir de qui il s’agit, ils le trouveront », a-t-il insisté. « Si la VAR ne fonctionne pas, si on n’est plus dans un Etat de droit qui permet au match de se dérouler dans de bonnes conditions… », a conclu Jean-Michel Aulas.
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