Le conseiller du président lyonnais Bernard Lacombe s’est exprimé sur l’apport d’Alexandre Lacazette et Nabil Fekir à l’OL.
Bernard Lacombe n’est pas uniquement le conseiller privilégié de Jean-Michel Aulas depuis des années. Il est aussi un ancien grand attaquant à l’efficacité remarquable : deuxième meilleur buteur de l’histoire de l’Olympique Lyonnais avec 149 pions en 258 rencontres (1969 – 1978) et troisième meilleur buteur de l’histoire des Girondins de Bordeaux avec 137 réalisations en 295 matchs (1979 – 1987).
Lacombe craint le départ de Lacazette
Forcément, son avis sur la qualité des actuels attaquants de l’OL est respectable. L’ancien international français (12 buts en 38 sélections) considère ainsi qu’un transfert d’Alexandre Lacazette l’été prochain sera difficile à compenser. « Le départ d’Alex sera très compliqué pour notre club, parce que même si on va peut-être prendre beaucoup d’argent, c’est un immense joueur et je pense qu’on se rendra compte de son départ une fois qu’il sera à l’extérieur », a-t-il jugé au micro de RMC.
« Là, ce sera beaucoup plus compliqué pour nous, à moins qu’on fasse un bon choix sur la recrue qui sera là. Je ne sais pas dans quel club il partira. Je n’espère qu’une chose, c’est qu’il restera chez nous pour une année, voire deux, parce ce que c’est un immense joueur », a insisté Bernard Lacombe qui est en revanche moins élogieux à l’égard de Nabil Fekir et ses caprices de diva.
Lacombe recadre Fekir
« Quand tu es joueur, tu dois écouter ce que l’entraîneur va te demander de faire. Là, dire : je veux jouer là, c’est quand même un peu… Je ne comprends pas, c’est une autre mentalité qu’à notre époque et complètement déplacé de dire : je veux jouer derrière l’attaquant », a-t-il grondé.
« Bien sûr que j’en ai parlé avec lui. Je lui ai dit : tu sais Nabil, la première chose que tu as à faire, c’est de retrouver un état physique qui te permette de pouvoir éliminer les joueurs, comme tu pouvais le faire à une certaine époque. Il me dit toujours que ça va. Mais le problème, c’est qu’il faut qu’il y ait une vérité sur le terrain », a-t-il asséné sans langue de bois, une de ses marques de fabrique.